Bénin : Patrice Talon réélu dès le premier tour, selon la commission électorale

Le président béninois a été réélu pour un second mandat dès le premier tour de la présidentielle, selon les chiffres publiés par la commission électorale.

Patrice Talon, à la sortie du bureau de vote lors du premier tour de la présidentielle, le 11 avril 2021 à Cotonou. © REUTERS/Charle Placide Tosso

Patrice Talon, à la sortie du bureau de vote lors du premier tour de la présidentielle, le 11 avril 2021 à Cotonou. © REUTERS/Charle Placide Tosso

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Publié le 13 avril 2021 Lecture : 2 minutes.

C’est donc le « coup K.-O. » annoncé. Ses partisans l’espéraient, ses opposants le redoutaient. Sans surprise, Patrice Talon a été réélu dès le premier tour de la présidentielle, selon les résultats provisoires publiés ce mardi 13 avril par la Commission électorale nationale autonome (Cena).

Le « ticket » qu’il forme avec Mariam Chabi Talata, sa colistière, a obtenu 86,37 % des suffrages exprimés. Le duo Alassane Soumanou-Paul Hounkpè (Forces cauris pour un Bénin émergent, FCBE) est pour sa part crédité de 11,29 % des voix, tandis que Corentin Kohoué et Irénée Agossa (Indépendants) ne parviennent à convaincre que 2,35 % des électeurs.

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50,17 % de participation

Selon les chiffres de la Cena, présidée par Emmanuel Tiando, le taux de participation est de 50,17 % sur l’ensemble du territoire. Un chiffre qui prend notamment en compte l’absence de participation des Béninois inscrits dans les bureaux de vote qui n’ont pu ouvrir, à Savé et Tchaourou notamment. En 2016, la participation avait été de 64,03 % au premier tour et de 66,13 % au second.

Les candidats ont désormais la possibilité de déposer des recours devant la Cour constitutionnelle, qui aura ensuite dix jours, à compter de ce mardi, pour proclamer les résultats définitifs.

Le scrutin de dimanche s’est déroulé dans le calme, bien que la plateforme des organisations de la société civile, qui avait déployé des observateurs dans près de 1 500 bureaux de vote, ait relevé « des tentatives de pression, d’intimidation, de menaces, de troubles à l’ordre public, de corruption ou de harcèlement des électeurs » dans tous les départements.

Fin de campagne tendue

La campagne pour cette élection s’était ouverte par les contestations de plusieurs opposants dont les candidatures avaient été rejetées par la Cena faute de parrainages, dont Joël Aïvo, qui voulait se présenter sous la bannière du Front pour la restauration de la démocratie, et Reckya Madougou, candidate des Démocrates, le parti de l’ancien président Thomas Boni Yayi.

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C’est dans les bastions de ce dernier, à Savé et Tchaourou, que des violences ont éclaté au cours de la semaine précédant le scrutin. Deux personnes ont été tuées au cours d’affrontements entre des manifestants et les forces de l’ordre mais le calme était revenu dans cette zone dès la veille du scrutin.

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