Sécurité aérienne : l’Asecna remplit ses caisses
L’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar, chargée de la surveillance et du contrôle aériens, a décroché un prêt de 27,4 millions d’euros pour améliorer ses services.
Aérien : les aéroports africains décollent-ils ?
Pour financer son Plan de services et d’équipement 2009-2013, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) a signé le 1er juillet dernier avec la Société financière internationale (IFC, filiale de la Banque mondiale) une convention de prêt de 18 milliards de F CFA (27,4 millions d’euros). Celle-ci vient boucler l’enveloppe de 180 milliards de F CFA destinée à financer le programme d’amélioration de la sécurité aérienne à travers, essentiellement, les 17 États africains membres de l’agence (le 18e étant la France), au niveau des équipements de navigation, de surveillance et de contrôle aérien. Ces 18 milliards de F CFA seront affectés au renouvellement des équipements électriques, à la fabrication de balisages lumineux, aux investissements aéroportuaires et à la construction de générateurs électriques.
Offre la plus avantageuse
C’est la première fois que l’Asecna contracte un prêt auprès d’IFC. « Ce choix s’inscrit dans une politique de diversification de ses sources de financement », explique Denis Ousmane Sylla, responsable de la planification financière. Elle doit aussi rationaliser ses dépenses. « C’était l’offre la plus avantageuse », poursuit le responsable. De fait, le taux d’intérêt du prêt oscille entre 5 % et 6 %. Signé pour dix ans, avec un différé de deux ans (le remboursement commencera en 2015), il prendra fin en 2022.
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