Algérie : la CNCD appelle à la destitution de Bouteflika

La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) estime que l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika ne permet plus à celui-ci de gouverner. Elle appelle à l’application de l’article 88 de la Constitution relatif à la destitution de Abdelaziz Bouteflika.

Abdelaziz Bouteflika paraît plus affaibli que jamais. © AFP

Abdelaziz Bouteflika paraît plus affaibli que jamais. © AFP

Publié le 25 avril 2011 Lecture : 1 minute.

Le mouvement lancé depuis le mois de février par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) passe à un nouveau stade de la contestation. Dimanche, celle-ci a appelé à la destitution du président de la république algérienne. Une exigence portée par Me Ali Yahia Abdenour, président d’honneur de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), lors d’une conférence de presse.

L’avocat estime que l’état de santé de Abdelaziz Bouteflika ne lui permet plus de gouverner. « Durant son discours (du vendredi 15 avril, NDLR), le président a présenté l’image pathétique d’une personne usée par la maladie, incapable d’assumer ses fonctions. Le départ du président est aujourd’hui un impératif absolu », a-t-il dit.

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"L’armée doit prendre ses responsabilités"

Selon lui, « l’armée se doit de prendre ses responsabilités » en appliquant « l’article 88 de la Constitution ». Une disposition constitutionnelle qui détermine le processus de destitution du chef de l’État en cas d’incapacité à gouverner.

« Lorsque le président de la République, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions, le Conseil Constitutionnel se réunit de plein droit, et après avoir vérifié la réalité de cet empêchement par tous moyens appropriés, propose, à l’unanimité, au Parlement de déclarer l’état d’empêchement », stipule l’article en question. Il précise également que le « président du Conseil de la nation assume la charge de chef de l’État pour une durée maximale de soixante (60) jours, au cours de laquelle des élections présidentielles sont organisées ».

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