Abdelghani Hamel succède à Ali Tounsi aux commandes de la police

Cinq mois après l’assassinat du colonel Ali Tounsi par l’un de ses collaborateurs, la Direction générale de la sûreté nationale a un nouveau patron : le général-major Abdelghani Hamel.

Des policières lors d’une cérémonie, le 6 mars 2008 à Alger. © AFP

Des policières lors d’une cérémonie, le 6 mars 2008 à Alger. © AFP

Publié le 7 juillet 2010 Lecture : 1 minute.

La police algérienne a un nouveau chef depuis mercredi 7 juillet : Abdelghani Hamel, 58 ans, ancien patron de la garde républicaine. Il remplace celui qui a modernisé la police algérienne, le colonel Ali Tounsi, assassiné le 25 février dans son bureau par l’un de ses plus proches collaborateurs, Choueib Oultache.

Officier de la gendarmerie nationale, où il a fait l’essentiel de sa carrière, Abdelghani Hamel a été promu général-major le 5 juillet. Sa nomination à la tête de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) est restée secrète, jusqu’à son investiture officielle par le ministre de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia, deux jours plus tard.

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Un homme du sérail

Originaire de la région de Tlemcen, dans l’ouest de l’Algérie, le général-major Hamel fait partie de l’entourage du président Abdelaziz Bouteflika. Décrit par la presse algérienne comme un « homme de terrain ayant le sens de la communication », il devra, entre autres, s’attaquer à la lutte contre le terrorisme : à la fin du mois de juin, Al-Qaïda au Maghreb islamique revendiquait une embuscade qui a fait une dizaine de morts dans le sud du pays.

Abdelghani Hamel est donc désormais l’un des hommes les plus puissants d’Algérie. En tant que chef de la DGSN, il contrôle la police judiciaire, les renseignements et les unités républicaines de sécurité.

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