Hassouna Ben Ayed : mort d’un grand néphrologue

Publié le 1 mars 2010 Lecture : 1 minute.

Après le décès de Hassouna Ben Ayed, le 22 février à Carthage, tout le corps médical tunisien est en deuil. À 83 ans, le meilleur néphrologue du pays laisse derrière lui un savoir-faire inestimable, à la fois technique et humain, entre les mains de ses milliers de disciples. « Il était de ceux qui font le bien sans faire de bruit », dit de lui le Pr Hédi Ben Maïz, un de ses élèves. Né en 1926 sur l’île de Djerba, Hassouna Ben Ayed était marié à une Française, Madeleine Viguier. Il fut au nombre des bâtisseurs de l’École de médecine, qui ne comptait que cinquante-neuf étudiants en 1964, contre près de dix mille aujourd’hui. Formateur adulé dans son service de médecine interne à l’hôpital Charles-Nicolle de Tunis, il se montrait très attentionné avec ses malades. Spécialiste des insuffisances rénales aiguës, il fut, en 1968, le pionnier du rein artificiel en Afrique et dans le monde arabe, puis, en 1986, de la greffe de ce même organe.

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