Bako Dagnon, l’une des plus grandes voix du Mali, s’est éteinte
La chanteuse malienne Bako Dagnon est décédée mardi dans un hôpital de Bamako, au Mali. La musique malienne perd l’une de ses plus grandes voix.
Bako Dagnon a tiré sa révérence, vers 6 h mardi matin, 7 juillet 2015, à l’hôpital du Point G à Bamako, selon Maliweb. La chanteuse, souvent qualifiée comme l’un des secrets les mieux gardés de la musique malienne, laisse derrière elle une grande carrière musicale.
Pendant près de 20 ans, la chanteuse griotte a collaboré avec l’Ensemble instrumental national (EIN) et a consacré 40 ans de sa carrière à chanter pour ses mécènes. Après cinq albums commercialisés au Mali, elle a partagé la culture mandingue et ses vieilles fables avec le reste du monde en 2007, lors du lancement de son sixième album « Titati ».
Bako Dagnon est née en 1948 dans le village de Golobladji, situé dans la région de Kita. C’est là où elle aurait fait sa première apparition publique, à la « Semaine de la Jeunesse » locale. Mais c’est sa chanson « Tiga Monyonko » (qui signifie « en épluchant les cacahuètes ») qui la rendra célèbre à travers le Mali dans les années 1970.
En 1980, la « cantatrice Dagnon » s’installe à Bamako avec ses quatre enfants, où elle enregistre sa première cassette dix ans plus tard.
Bako Dagnon aura consacré sa vie au rayonnement de la tradition griotte et de l’histoire de son peuple.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Culture
- Esclavage : en Guadeloupe, un nouveau souffle pour le Mémorial ACTe ?
- Fally Ipupa : « Dans l’est de la RDC, on peut parler de massacres, de génocide »
- RDC : Fally Ipupa ou Ferre Gola, qui est le vrai roi de la rumba ?
- Francophonie : où parle-t-on le plus français en Afrique ?
- Pourquoi tous les Algériens ne verront pas le film sur Larbi Ben M’hidi