Tout savoir sur les 50 ans des Jeux Africains

Organisés pour la première fois en 1965 à Brazzaville, les Jeux Africains fêtent du 4 au 19 septembre leurs 50 ans dans la même ville. L’occasion pour Jeune Afrique de revenir sur le bilan et les faits marquants d’une compétition panafricaine aujourd’hui en perte de vitesse.

Mascotte de la 11e édition des Jeux Africains de Brazzaville. © Youtube/Brazzaville 2015

Mascotte de la 11e édition des Jeux Africains de Brazzaville. © Youtube/Brazzaville 2015

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Publié le 3 septembre 2015 Lecture : 2 minutes.

Comme un symbole. La 11e édition des Jeux Africains se tient du 4 au 19 septembre à Brazzaville, ville qui a vu naître cette compétition panafricaine omnisports en 1965. En 50 ans d’existence, le « All Games Africa », reconnu dès son lancement par le Comité international olympique (CIO), a en effet été célébré dans neuf villes africaines avant de revenir en 2015 au Congo-Brazzaville.

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Les Jeux Africains, un démarrage difficile

L’histoire des Jeux Africains, c’est aussi celle de quelques rendez-vous manqués. Prévue initialement tous les quatre ans, la compétition a éprouvé beaucoup de mal à respecter ce rythme olympique à ses débuts.

C’est en effet avec trois ans de retard que les Jeux s’ouvrent enfin, à Nairobi, en 1987. Et depuis, ils ont été organisés tous les quatre ans.

En 50 ans, 10 pays n’ont jamais décroché l’or

Avant ces onzièmes Jeux Africains de Brazzaville, c’est l’Égypte qui trône au classement des médailles avec un total de 904 récompenses dont 373 en or, 270 en argent et 261 en bronze. Sur le podium, on retrouve également le Nigeria (836 médailles au total) et l’Afrique du Sud (509).

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Par ailleurs, 10 nations n’ont jamais pu décrocher une médaille d’or depuis le lancement des Jeux Africains en 1965.

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Où sont passés les stars ?

Dès le départ, le succès des Jeux Africains est lié à la présence d’étoiles montantes. En 1965 par exemple, plusieurs stars du continent avaient accepté de prendre part à cette compétition naissante.

C’est le cas notamment de Wilson Kiprugut Chuma qui, une année après avoir remporté la médaille de bronze sur 800 mètres aux Jeux Olympiques de Tokyo, a pris part aux premiers Jeux Africains organisés à Brazzaville. Et l’athlète kényan triompha à la fois sur 400 et 800 mètres.

Le Kényan Wilson Kiprugut en 1968.

Creative commons

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Mais aujourd’hui, les figures montantes du sport continental ont déserté les Jeux Africains, laissant la place aux athlètes de second rang. Une absence de stars qui ne permet pas de relever l’intérêt sportif autour de la compétition. Pis, aucune discipline retenue n’est qualificative pour les JO. Situation sur laquelle se penche l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (Anaco) pour susciter de l’enjeu aux Jeux Africains.

Les Jeux Africains ne servent qu’à préparer nos équipes, reconnaît un membre de l’Anaco.

« Aujourd’hui, les Jeux Africains ne servent qu’à préparer nos équipes pour des événements sportifs les plus en vue », reconnaît un membre de l’Anaco.

En attendant une énergie nouvelle, Brazzaville a déjà mis les petits plats dans les grands pour accueillir les 53 États attendus pour les onzièmes Jeux Africains. Un complexe sportif sur plus de 140 000 mètres carrés est sorti du sol à Kintelé, à une trentaine de kilomètres au nord de la capitale congolaise. Il comprend entre autres un stade olympique pouvant accueillir 60 000 spectateurs, un palais de sport et un complexe nautique.

https://www.youtube.com/watch?v=DT8V6uls1Rk

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Point névralgique du nouveau complexe sportif, le stade de Kintélé (60 000 places). © BAUDOUIN MOUANDA POUR J.A.

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