Le Burkina Faso instaure la journée continue à partir du 15 septembre
Les administrations publiques burkinabè vont travailler de 7h à 15h 30 à partir du 15 septembre, a annoncé le gouvernement. Cette mesure vise à réduire la facture énergétique en hausse constante et à maîtriser les dépenses courantes.
![Scène de fin de journée sur la place des Nations unies au centre-ville de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. © Nyaba Leon Ouedraogo pour J.A.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/09/04/Vue-de-la-place-des-Nations-unies-au-centre-ville-Ouagadougou-Nyaba-Leon-Ouedraogo-JA-2.jpg)
Scène de fin de journée sur la place des Nations unies au centre-ville de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. © Nyaba Leon Ouedraogo pour J.A.
Dès le 15 septembre prochain, les agents publics burkinabè vont effectuer un seul aller-retour au travail. Le gouvernement vient en effet d’adopter un nouveau temps de travail qui instaure la journée continue de 7 heures à 15 heures 30 minutes avec une demie heure de pause. La durée légale de travail hebdomadaire reste de 40 heures.
Actuellement, le travail journalier dans la fonction publique s’étale de 7 h30 à 12 h 30, puis de 15 h à 17 h30 par jour ouvré. Les burkinabè travailleront désormais de 7 h à 15h30.
Organisation du travail
L’exécutif justifie ces réaménagements par un souci d’amélioration du rendement et de l’organisation du travail. Ils visent également à réduire la facture énergétique de l’État estimée à plus de 4, 2 milliards de F CFA (6,4 millions d’euros) en 2012.
Ce changement doit aussi faciliter l’investissement et l’emploi dans le secteur tertiaire, selon le gouvernement qui invite les différents acteurs à prendre les dispositions idoines pour l’application de cette décision. Toutefois, les modalités de mise en ouvre n’ont pas encore été communiquées par le gouvernement qui entame en ce moment un tour de dialogue avec les syndicats.
Train de vie de l’Etat
Engagées dans une réduction du train de vie de l’État, les autorités de la transition avaient adopté une trentaine de mesures visant notamment à une meilleure gestion des baux loués par l’État dont le coût est évalué à 4,7 milliards de F CFA en 2014 ou encore l’interdiction pour les membres du gouvernement de voyager en classe affaires. L’instauration de la journée continue de travail s’inscrit dans cette optique.
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