Côte d’Ivoire : l’Union Européenne investira 200 millions d’euros dans le secteur électrique

Le financement de 200 millions d’euros accordé à la Côte d’Ivoire par l’Union Européenne a notamment pour objectif de diminuer le poids des énergies fossiles, dont le gaz, dans le mix énergétique du pays.

La Côte d’Ivoire souhaite être moins dépendante du gaz naturel. © Globeleq

La Côte d’Ivoire souhaite être moins dépendante du gaz naturel. © Globeleq

Publié le 23 septembre 2015 Lecture : 1 minute.

Entre 2015 et 2020, l’Union Européenne va aider financièrement le secteur électrique ivoirien. Des fonds d’un montant de 200 millions d’euros seront ainsi injectés dans les systèmes de production et de transport d’électricité.

« Ces investissements constitueront le 11ème fonds européens de développement. Ils seront fournis sous forme de donation et de prêt à un taux modéré. Nous identifierons des projets dans l’énergie non polluante », a indiqué le 23 septembre à Abidjan, Jean-François Valette, l’ambassadeur de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire. Il n’a toutefois pas donner de détails concernant la teneur des projets.

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Un mix énergétique moins polluant

L’Etat ivoirien dépense 44 milliards F CFA (environ 67 millions d’euros) par an pour alimenter en gaz naturel ses centrales thermiques. Ces dernières représentant 80% de la production électrique du pays, d’après le ministère du Pétrole et de l’Énergie.

Cette tendance devrait cependant s’inverser avec les financements de l’Union Européenne et les objectifs ambitieux des autorités ivoiriennes.

D’ici à 2030, la Côte d’Ivoire souhaite avoir un mix énergétique composé à 26% de charbon, 16% d’énergies renouvelables, 26% d’hydroélectricité et à 32 % de thermique. Une volonté qui se chiffre à 20 milliards de dollars au cours des quinze prochaines années.

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Actuellement, la Côte d’Ivoire produit annuellement plus de 1 772 mégawatts d’électricité dont près de la moitié est exportée chez les pays voisins, notamment Ghana, le Burkina, le Mali ou encore le Togo. Le pays désire ‎ porter sa capacité actuelle à 4 000 mégawatts à l’horizon 2020.

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