Dix recruteurs présumés de l’EI arrêtés au Maroc et en Espagne

Dix personnes soupçonnées de chercher à recruter pour le compte du groupe État islamique, notamment des femmes, ont été arrêtées au Maroc et en Espagne, a annoncé dimanche le ministère espagnol de l’Intérieur.

Image fournie par le ministère espagnol de l’Intérieur, le 4 octobre 2015, montrant l’arrestation d’une personne suspectée de recruter pour le compte du groupe Etat islamique en Irak et en Syrie. © AFP

Image fournie par le ministère espagnol de l’Intérieur, le 4 octobre 2015, montrant l’arrestation d’une personne suspectée de recruter pour le compte du groupe Etat islamique en Irak et en Syrie. © AFP

Publié le 4 octobre 2015 Lecture : 1 minute.

Les dix suspects ont été appréhendés lors d’une opération menée conjointement par les services de renseignement du Maroc et de la police espagnole. Six ont été interpellés à Casablanca (nord-ouest du Maroc) et quatre dans les villes espagnoles de Tolède (centre), Badalona (nord-est), Xeraco (est), « ces dernières heures », précise le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

En Espagne, deux Marocaines, un Espagnol d’origine marocaine et un Portugais ont été interpellés, tous soupçonnés d’avoir eu un « rôle actif dans la radicalisation, l’endoctrinement et le recrutement de nouveaux adeptes pour Daech (acronyme de l’EI), visant principalement des femmes. »

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L’un des hommes arrêtés au Maroc a par ailleurs déjà été condamné en Italie pour des activités en lien avec le terrorisme, selon le ministère marocain de l’Intérieur, qui n’a pas livré davantage de précisions.

Ce réseau avait pour but « l’envoi de combattants étrangers vers les régions de Syrie et d’Irak sous contrôle de Daesh », ajoute le communiqué.

Pour ce faire, les suspects disposaient « d’informations en temps réel sur la situation (dans les zones de combats) », facilitant leur prise de décision quand à l’envoi ou non de volontaires en tenant compte de la situation sur le terrain.

Le réseau disposait de systèmes de « communications hautement protégées », selon le communiqué, qui précise qu’ils se servaient « de plateformes de communication virtuelles ».

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La dernière opération antiterroriste menée conjointement par Madrid et Rabat remonte au 25 août, et avait débouché sur l’interpellation de 14 recruteurs présumés.

Selon les autorités plus d’une centaine d’Espagnols (116 au 5 juillet) ont rejoint les rangs de groupes jihadistes en Irak ou en Syrie, chiffre relativement faible par rapport aux centaines de Français, Britanniques ou Allemands qui sont partis dans ces pays, selon Madrid.

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Depuis le 26 juin l’Espagne est en état d’alerte antiterroriste renforcée au niveau 4 sur 5, jamais atteint depuis les attentats du 11 mars 2004, ayant fait 191 morts et 2 000 blessés à Madrid.

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