Côte d’Ivoire : 190 millions d’euros pour le réseau routier
Ces ressources, prévues dans le cadre de l’aide au développement française, serviront notamment à la réhabilitation du pont Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan et à la réalisation d’une quinzaine de ponts métalliques à l’intérieur du pays.
L’Agence française de développement et le gouvernement ivoirien ont signé, le 02 novembre, la convention d’affectation du « programme d’appui au secteur routier » prévu dans le cadre du 2e Contrat de désendettement et de développement (C2D) conclu entre la Côte d’Ivoire et la France.
D’un montant de 125 milliards de F CFA (190,56 millions d’euros), ces ressources seront affectées en particulier à la réhabilitation de la route Bouaké-Ferkéssédougou traversant la moitié nord du pays (59,04 milliards de F CFA) et à celle du pont Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (26,24 milliards de F CFA). Ce projet prévoit également « la construction du pont de Bettié sur la rivière Comoé, […] la réalisation de 14 ponts métalliques sur des axes ruraux, la réhabilitation de 400 km de routes interurbaines et l’amélioration des conditions de circulation routière à Abidjan », indique une note du gouvernement ivoirien.
Selon les autorités d’Abidjan, environ 90 % du linéaire ivoirien a dépassé sa durée de vie théorique. Le réseau routier ivoirien compte 82 000 km de routes interurbaines classées et 4 000 km de voiries urbaines.
Reverse
Le Contrat de désendettement et de développement est un mécanisme de refinancement par lequel un pays débiteur vis-à-vis de Paris « continue d’honorer le service de la dette mais, sitôt le remboursement constaté, la France lui reverse une subvention d’un montant équivalent pour financer des programmes de lutte contre la pauvreté, sélectionnés d’un commun accord avec le pays bénéficiaire », explique une note de l’Agence française de développement.
Dans le cadre du premier C2D (2012-2015) entre la Côte d’Ivoire et la France, l’AFD a annoncé un financement de 152,6 millions d’euros pour le réseau routier ivoirien, sur un contrat global de 630 millions d’euros.
Le deuxième C2D entre les deux pays, qui couvre la période 2015-2020, est de 1,12 milliard d’euros.
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