Cédric, Djamila et les autres : victimes des attentats de Paris, ils venaient des quatre coins de France et du monde

Au moins 129 personnes ont perdu la vie vendredi 13 novembre dans les attentats qui ont frappé Paris. Toutes n’ont pas encore identifiées.

Des fleurs comblent l’impact des balles au Petit Cambodge, l’un des lieux parisiens touchés vendredi 13 novembre. © Peter Dejong/AP/SIPA

Des fleurs comblent l’impact des balles au Petit Cambodge, l’un des lieux parisiens touchés vendredi 13 novembre. © Peter Dejong/AP/SIPA

Publié le 16 novembre 2015 Lecture : 1 minute.

Il étaient étudiants, amateurs de rock, avocats, originaires des quatre coins de France mais aussi de Tunisie, du Mexique ou encore de Belgique. Les victimes des attentats de Paris sont de 19 nationalités différentes. Des profils à l’image de la population de la capitale française.

Des quartiers cosmopolites, symbole de mixité

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Loin de la Tour Eiffel et des Champs Élysées, les lieux visés – les dixième et onzième arrondissements, le stade de France – sont des symboles du Paris populaire. « Ils ont visé des lieux emblématiques de la tolérance », résumait samedi Nessim. Avant d’ajouter : « Les quartiers bobo de Paris où la mixité a un sens, le Bataclan : la culture partagée. Ils ont visé le Stade de France : le foot, la religion des laïcs ».

Des quartiers et des lieux encore cosmopolites. Beaucoup d’étrangers font donc partie des victimes. Parmi elles, Nohemi, 23 ans, étudiante mexicaine et américaine venue passer un semestre à Paris ; un coupe belge récemment installé dans la capitale ; ou encore Mohamed Amine Ibnoumoubarak, architecte marocain basé à Paris. Il y a aussi Kheireddine Sahbi, violoniste algérien, originaire d’un »quartier périphérique d’Alger où la situation était très tendue et qui avait survécu à dix ans de terrorisme », souligne son cousin.

Une génération visée 

Mais aussi deux sœurs tunisiennes d’une trentaine d’années, venues fêter un anniversaire à « La Belle équipe » de la rue de Charonne, où l’une d’entre elles travaillait.

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Des victimes souvent très jeunes. Une grande partie d’entre elles avaient entre 20 et 40 ans. À l’image d’Élodie Breuil, 23 ans, étudiante en design à Paris, tuée au Bataclan comme au moins 80 autres personnes. Le 11 janvier, elle avait défilé avec sa mère lors de la grande marche parisienne après les attentats de Charlie Hebdo et de lHyper Casher . Un autre symbole français frappé par l’État islamique moins d’un an auparavant, le 7 janvier 2015 à Paris.

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