Premiers souscripteurs pour JIL FCE, le fonds algérien de business angels

Le fonds d’investissement du Forum des d’entreprises (FCE), JIL FCE, ambitionne de lever un capital initial d’un milliard de dinars (8,7 millions d’euros). Les premières souscriptions ont été enregistrées le 25 novembre. Mise en oeuvre du fonds d’ici au premier trimestre 2016.

Le tramway Citadis d’Alger, le 2 mars 2014. © Alexandre Dupeyron pour Jeune Afrique

Le tramway Citadis d’Alger, le 2 mars 2014. © Alexandre Dupeyron pour Jeune Afrique

Publié le 1 décembre 2015 Lecture : 1 minute.

Le fonds d’investissement JIL FCE, nouvelle branche du Forum des chefs d’entreprise réunissant les patrons algériens de moins de 40 ans, est destiné à financer les projets de jeunes entrepreneurs, en priorité dans le domaine des start-up ou entreprises innovantes. Son principe avait été annoncé début octobre par Ali Haddad, le président du FCE.

« Il s’agit en fait d’un capital angel. C’est-à-dire d’un placement relativement risqué car les souscripteurs acceptent d’investir dans des entreprises petites, nouvelles et pionnières », explique à Jeune Afrique Mohamed Skander, un des membres fondateurs du JIL FCE, en charge de l’exécution du nouveau fonds d’investissement. Ce modèle est encore très peu développé en Algérie et inexistant à grande échelle dans le pays.

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Premières souscriptions

Quatre grandes entreprises privées ont d’ores et déjà annoncé leur intention de souscrire au fonds JIL FCE  : le groupe ETRHB (infrastructures) d’Ali Haddad, le groupe Mazouz (automobile) d’Ahmed Mazouz, le groupe Benamor (agroalimentaire) de Laïd Benamor et l’entreprise Ival (automobile) dirigée par Mohamed Baïri.

Le fonds d’investissement, qui sera mis en place « d’ici à la fin de cette année ou au premier trimestre 2016 » , selon le président du FCE, sera géré par une commission chargée d’étudier les projets. Les financements seront distribués et répartis en fonction de leur viabilité et pérennité. Il n’y a pas de nombre de bénéficiaires ni de montants prédéfinis.

« Mutualisé sur plusieurs projets, le risque se retrouve amorti, précise Mohamed Skander. Si un des projets devient l’équivalent du Apple algérien, il rattrapera tous ceux qui n’ont pas bien fonctionné ».

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Avec la création de ce fonds d’investissement, le FCE poursuit son engagement en faveur de la diversification de l’économie nationale et de la promotion de la production locale déjà amorcée par le lancement du label national « Origine garantie » début novembre.

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