Libye : les gardes des installations pétrolières disent avoir déjoué une incursion de l’État islamique

Les gardes des installations pétrolières (GIP) ont affirmé avoir repoussé dimanche une tentative d’incursion du groupe jihadiste dans le terminal de Zueitina, dans le nord de la Libye, a indiqué l’un de leurs responsables.

En 2014, la Coraf a couvert 65% des besoins nationaux en produits pétroliers raffinés. Cet écart de 35% a été comblé par les importations. © Hussein Malla / AP / SIPA

En 2014, la Coraf a couvert 65% des besoins nationaux en produits pétroliers raffinés. Cet écart de 35% a été comblé par les importations. © Hussein Malla / AP / SIPA

Publié le 12 janvier 2016 Lecture : 1 minute.

« Les gardes ont intercepté trois embarcations qui tentaient d’accoster au port pétrolier de Zueitina (environ 180 km au sud-ouest de Benghazi). Ils ont ouvert le feu, touchant l’une des embarcations au large. Les deux autres se sont éloignées pour revenir peu de temps après afin de remorquer le bateau touché », a déclaré Ali al-Hassi, porte-parole des GIP, restés loyaux aux autorités reconnues installées dans l’Est.

« Nous pouvons dire qu’il s’agit de l’EI car nous avons reçu des informations sur l’intention de l’organisation de tenter d’entrer à Zueitina par la mer », a-t-il ajouté.

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Multiplication visant le croissant pétrolier

Le groupe extrémiste sunnite a lancé la semaine dernière des attaques visant le croissant pétrolier dans le nord de la Libye, qui dispose des réserves pétrolières les plus importantes d’Afrique. Leur dernière attaque s’est soldée par un bain de sang, provoquant la mort de 56 personnes dans deux attentats-suicides à Zliten (170 km à l’est de Tripoli) et Ras Lanouf (est). Il s’agit de l’attaque la plus sanglante depuis la chute de Mouammar Kadhafi, en 2011.

Ces affrontements surviennent au moment où l’ONU s’efforce de mettre en place un gouvernement d’union nationale. Non sans difficultés : quelques jours après l’accord signé au Maroc pour la mise en place d’un gouvernement d’union, les présidents des deux Parlements libyens rivaux se sont opposés au texte, affirmant que les signataires de l’accord ne représentaient aucune des deux assemblées.

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