Burkina : les banques internationales apportent 70 millions d’euros au financement de la campagne cotonnière
Un pool bancaire international, composé de la Société financière internationale (IFC), filiale de la Banque mondiale, et du français Société générale, a apporté 45,9 milliards de F CFA à Sofitex. Ces ressources doivent permettre au numéro un de la filière de produire 580 000 tonnes en 2016.
![C’est le même montant que celui obtenu à la même date l’an dernier. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/06/09/Eco__Coton_Burkina_AFP-e1452760589275.jpg)
C’est le même montant que celui obtenu à la même date l’an dernier. © AFP
Le prêt de 70 millions d’euros, environ 46 milliards de F CFA (égal au montant accordé l’an passé), a été approuvé à Paris. Il doit permettre à la Société des fibres et textiles (Sofitex), principale compagnie cotonnière du Burkina de financer sa campagne 2015 – 2016, indique un communiqué conjoint diffusé le 12 janvier. Il s’ajoute à une convention de 80 milliards de F CFA conclus avec les banques burkinabè en décembre.
La Sofitex, la Société cotonnière du Gourma (Socoma) et Fasocoton, les principales entreprises cotonnières du pays, ont raté leur objectif de récolter 800 000 tonnes de coton graines en 2015 en raison d’une météo tardive et capricieuse et du désamour des quelques 350 000 cotonculteurs du pays pour le coton transgénique de la firme américaine Monsanto. Finalement, leur production s’est élevée à 722 000 tonnes, nettement supérieure à la moyenne enregistrée depuis 2007. En 2016, la seule Sofitex vise une production de 580 000 tonnes, en légère hausse par rapport aux 565 000 tonnes récoltées l’an dernier.
Ce secteur qui fait vivre entre 3,5 et 4 millions de Burkinabè constitue depuis 5 ans le deuxième produit à l’export derrière l’or.
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