Présidentielle au Bénin : la Cour constitutionnelle confirme le duel entre Lionel Zinsou et Patrice Talon

La Cour constitutionnelle a annoncé dimanche les résultats provisoires du premier tour de la présidentielle au Bénin. Le Premier ministre Lionel Zinsou arrive en tête avec 27,11 %, devant Patrice Talon (23,52 %) et Sébastien Ajavon (22,07 %). Les deux premiers s’affronteront au second tour, prévu le 20 mars.

Le premier tour de la présidentielle béninoise a lieu dimanche 6 mars. © Valentin Salako/AP/SIPA

Le premier tour de la présidentielle béninoise a lieu dimanche 6 mars. © Valentin Salako/AP/SIPA

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Publié le 13 mars 2016 Lecture : 1 minute.

Selon les résultats provisoires annoncés dimanche 13 mars par la Cour constitutionnelle, Lionel Zinsou est crédité de 27,11 % (858 080 voix), Patrice Talon de 23,52 % (746 528 voix) et Sébastien Ajavon de 22,07 % (698 684 voix). Abdoulaye Bio-Tchané et Pascal Koupaki suivent avec respectivement 8,29 % (262 389 voix) et 5,60 % (177 251 voix). Le second tour opposera donc Lionel Zinsou à Patrice Talon. Il aura lieu le 20 mars.

Les chiffres donnés par la Cour sont légèrement différents des grandes tendances annoncées le 7 mars par la Commission électorale nationale autonome (Cena). Ils donnaient Lionel Zinsou en tête avec 28,44 % des suffrages, devant Patrice Talon (24,80 %), suivi de très près par Sébastien Ajavon (23,03 %). Abdoulaye Bio-Tchané (8,79 %) et Pascal Koupaki (5,85 %).

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Zinsou salue « une campagne d’idées »

« Je voudrais féliciter les institutions de la République qui ont organisé les élections, a réagi Lionel Zinsou dans une longue déclaration à la presse. (…) « Cela s’est passé dans la paix et la sérénité. Cela honore notre démocratie. Une fois de plus la démocratie béninoise, depuis le renouveau démocratique, est une fierté pour notre peuple et pour l’Afrique », a-t-il ajouté, saluant une « campagnes d’idées ».

« Un second tour c’est une nouvelle élection, où deux hommes sont devant leur peuple, leurs compatriotes, pour parler cette fois-ci de l’avenir. (…) Nous choisissons désormais un chef de l’État, nous ne départageons pas des candidats, nous avons un vrai choix devant nous », celui d’un « père de la Nation. (…) Un père, il est dans la réconciliation, dans sa famille et dans son peuple. Il construit surtout dans nos traditions, le consensus. Il ne peut pas être dans la division, ni dans le régionalisme », a-t-il conclu.

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