À 1,8 milliard de F CFA (2,7 millions d’euros), le résultat net de la Société africaine forestière et agricole du Cameroun (Safacam), qui exploite 5 400 hectares (ha) de palmiers à huile et 4 400 ha d’hévéas au Cameroun, enregistre une légère baisse au terme de son exercice 2015, selon des chiffres publiés au Douala Stock Exchange (DSX), et confirmés à Jeune Afrique par la place financière de Douala où la société est cotée.

C’est un léger recul par rapport aux 2,8 millions d’euros de bénéfice atteint au 31 décembre 2014, ainsi que sa maison mère, la Société financière des caoutchoucs (Socfin), le rapporte dans son document de référence 2015.

La Safacam, ancienne filiale du groupe Bolloré — lui-même actionnaire minoritaire de la Socfin —, avait alors réalisé un chiffre d’affaires de 17,8 millions d’euros (environ 11,5 milliards de F CFA). Le chiffre d’affaires de la Safacam en 2015 n’a pas été précisé.

Une baisse moins importante que prévue

Cette légère baisse est moins forte que prévue par certains analystes. Le cabinet Financia Capital tablait sur un résultat net de 1,3 milliard F CFA à cause de la baisse des cours du caoutchouc et de l’huile de palme, ses deux principaux marchés.

La Safacam S.A. est une société de droit camerounais détenue à 68,93 % par la Société anonyme forestière agricole (SAFA), elle domiciliée en France.

Fin août 2014,  le Groupe Bolloré a cédé à la Socfin la société SAFA, contre 9 % des actions de Socfinaf S.A., une autre entité juridique qui possède des participations dans des sociétés d’Afrique tropicale actives dans le secteur du caoutchouc et de l’huile de palme.