Burundi : un bar attaqué dans le Sud-Ouest, trois personnes tuées
Trois personnes ont été tuées et deux blessées par un groupe armé non identifié dans la nuit de lundi à mardi dans la commune de Burambi, dans le sud-ouest du Burundi.
![Des corps transportés à l’arrière d’un pick-up alors que la police patrouille dans les rues de Nyakabiga, un quartier de Bujumbura, le 12 décembre 2015. © STR/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/04/18/sipa_ap21834091_000004.jpg)
Des corps transportés à l’arrière d’un pick-up alors que la police patrouille dans les rues de Nyakabiga, un quartier de Bujumbura, le 12 décembre 2015. © STR/AP/SIPA
« Hier (lundi 9 mai) soir entre 21h00 et 22h00 locales (19h00 et 20h00 GMT), un groupe de cinq personnes en uniforme de police a attaqué un bar de la colline de Gishiha. Ils ont tiré sur les gens et tué trois personnes, et blessé deux autres dont le fils de l’une des victimes », a annoncé un témoin, sous couvert d’anonymat.
L’attaque et le bilan ont été confirmés par le premier vice-président du Burundi, Gaston Sindimwo, joint par l’AFP mardi alors qu’il tenait une « réunion de sécurité avec l’administration, les forces de l’ordre et la magistrature de Burambi ».
Deux ex-FAB tués
« C’est un petit groupe armé (…) qui sévit dans ce secteur qui est responsable de cette attaque meurtrière », a assuré M. Sindimwo, niant les informations qui attribuent cette attaque à la police burundaise parce que deux des victimes étaient des démobilisés issus de l’ancienne armée, dominée par la minorité tutsie, les ex-FAB (Forces armées du Burundi).
Plusieurs démobilisés issus des FAB, auxquelles la nouvelle armée a succédé en 2005, ont été exécutés ces derniers mois. L’un d’entre eux a ainsi été assassiné par balles lundi à Kinama (nord de Bujumbura), selon une source policière et la presse locale.
« Nous avons donné une semaine à cette bande armée pour qu’elle dépose les armes et se rende aux autorités, sinon on va lancer des opérations militaires pour la mettre hors d’état de nuire », a affirmé M. Sindimwo.
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