Le Maroc ne renonce pas à ses droits sur le Sahara occidental

Le roi du Maroc Mohammed VI a déclaré samedi que la récente décision de son pays de réintégrer l’Union africaine (UA) ne signifiait pas le renoncement du royaume à ses droits sur le Sahara occidental.

Mohammed VI à Laâyoune, le 7 novembre 2015. © Abdeljalil Bounhar/AP/SIPA

Mohammed VI à Laâyoune, le 7 novembre 2015. © Abdeljalil Bounhar/AP/SIPA

Publié le 30 juillet 2016 Lecture : 1 minute.

Le roi a tenu un discours télévisé à l’occasion du 17e anniversaire de la fête du trône au cours duquel il a abordé de nombreux thèmes dont l’épineux dossier du Sahara occidental.

« La décision du Maroc de réintégrer sa famille institutionnelle africaine ne signifie en aucune manière le renoncement du royaume à ses droits légitimes ou la reconnaissance d’une entité fictive dénuée des attributs les plus élémentaires de souveraineté », a-t-il déclaré en référence au Sahara occidental, contesté par le royaume et les indépendantistes du Front Polisario.

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Rabat, qui considère cette ex-colonie espagnole annexée en 1975 comme une partie de son territoire, propose une large autonomie sous sa souveraineté. Le Polisario, soutenu par Alger, réclame un référendum d’autodétermination.

Mi-juillet, le Maroc a exprimé sa volonté de regagner l’UA qu’il avait quittée en 1984 pour protester contre l’admission de la République arabe sahraouie démocratique proclamée par le Polisario.

« Si certains ont tenté de faire de 2016 une année décisive, le Maroc a, pour sa part, réussi à en faire l’année de la fermeté concernant la préservation de son intégrité territoriale », a poursuivi Mohammed VI en référence à la récente brouille avec l’ONU après des propos de son secrétaire général Ban Ki-moon.

M. Ban avait parlé d’ »occupation » du Sahara occidental lors d’une visite dans un camp de réfugiés sahraouis en Algérie en mars. En représailles, Rabat avait expulsé la majeure partie des membres civils de la mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso).

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Si le Maroc a récemment accepté le retour d’un tiers des membres expulsés, le Conseil de sécurité a réclamé mardi la poursuite du retour progressif de ses experts, déplorant que la Minurso « n’ait pas encore atteint sa pleine capacité de fonctionner ».

La Minurso a été déployée en 1991 afin de veiller au respect du cessez-le-feu entre le Maroc et le Polisario et d’organiser un référendum.

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