Après Joseph Kabila en septembre dernier, c’est au tour d’un autre chef d’Etat africain, Roch Kaboré, de se rendre au Vatican. Jeudi 20 octobre, le président burkinabè a rencontré le pape François dans ses appartements de la place Saint-Pierre. La rencontre entre les deux hommes s’est avérée cordiale, moins tendue en tout cas que celle de son homologue congolais, durant laquelle le pape était apparu peu souriant.

Le Burkina érigé en exemple par le pape François

Il faut dire que le contexte de la visite de Roch Kaboré est plus favorable. Joseph Kabila s’était rendu au Vatican une semaine à peine après qu’une vague de violences embrase Kinshasa. À l’inverse, le pape François se félicitait depuis des semaines de la venue de Roch Kaboré, dont le pays, le Burkina, est un « exemple de tolérance religieuse » à ses yeux ainsi qu’un « modèle démocratique » pour la région.

Illustration de cet œcuménisme, le président burkinabè était accompagné de Cheikh Sidi Mohamed Koné, secrétaire des associations islamiques du Burkina et de Bernadette Confé-Ouédraogo pour les catholiques.

De son côté, Roch Kaboré avait exprimé en amont toute sa joie de se rendre au Saint-Siège, en tant que catholique pratiquant et assidu. Il a profité de l’occasion pour demander au pape François de venir lui rendre visite au pays des hommes intègres, qui ne faisait pas partie du parcours prévu lors de la tournée africaine de ce dernier.