Au sommaire des pages éco cette semaine : le gouverneur de la BCEAO défend le CFA
Face au concert des critiques, le gouverneur de la BCEAO défend la monnaie de la Cemac et de l’UEMOA. Qui, selon lui, permet à l’Union de traverser les crises et contribue à ses bonnes performances économiques. Il faut simplement déconstruire les préjugés qui l’entourent. Interview dans le numéro 2913 en kiosques du 6 au 13 novembre.
![Ouverture JA éco 2913 © Jeune Afrique](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/11/07/ouverture-ja-co-2913.jpg)
Ouverture JA éco 2913 © Jeune Afrique
Tiémoko Meyliet Koné sort du silence. Alors que le débat sur le franc CFA fait rage, le gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a accepté de répondre aux questions de Jeune Afrique dans son numéro 2913 en kiosques du 6 au 13 novembre (et en ligne)
Davantage, dit-il, pour expliquer les vertus de la politique monétaire en vigueur dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) que pour répondre à ses détracteurs. Pour cet Ivoirien de 67 ans, pur produit de la Banque centrale qu’il dirige depuis mai 2011, les critiques contre le franc CFA, la monnaie utilisée par ses huit pays membres, relèvent de la méconnaissance des textes qui régissent cette communauté économique et monétaire, et surtout de celle du rôle de la France et du Trésor français dans le système monétaire en vigueur dans cet espace.
Dans les Indiscrets, après le ciment et l’énergie, Limak vise l’hôtellerie. Et aussi : au Ghana, l’attribution du marché de distribution d’électricité encore différée, Total renonce aux stations sud-africaines de Chevron et Petroci accélère son projet de terminal gazier.
En Entreprises et marchés, pourquoi Rio Tinto a échoué au pied du mont Simandou. Conakry a obtenu un accord de principe pour le transfert du mégaprojet d’extraction de fer à Chinalco. Retour sur vingt ans d’embûches qui ont sapé la relation entre la Guinée et le géant anglo-australien.
Côté agroalimentaire, Brookside renonce à la conquête de l’Ouest : faible développement de l’élevage, difficultés dans la collecte, manque de protection contre le lait importé… Après avoir annoncé son implantation sur les marchés ouest-africains, le géant kényan fait marche arrière.
Dans les Télécoms, à Bamako, la troisième licence a tourné au fiasco. La filiale du groupe d’Apollinaire Compaoré, Atel, n’est toujours pas opérationnelle quatre ans après avoir remporté la concession. L’État, lui, s’apprête à lancer une quatrième licence.
Et en Décideurs, interview avec Seung-hun Chun, le président de l’Institut coréen pour la stratégie de développement. L’économiste et professeur revient sur la grande transformation économique opérée en quelques décennies par son pays. Avec un conseil : éviter de s’éparpiller pour mieux prospérer.
![Focus Café cacao dans Jeune Afrique 2913. © JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=599,height=415,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/11/07/focus-caf-cacao.jpg)
Focus Café cacao dans Jeune Afrique 2913. © JA
Enfin, Jeune Afrique propose dans son dernier numéro un Focus sur le café et le cacao. Ralentissement de la consommation, mauvaises conditions climatiques, marges en baisse… Pour résister, les gros acheteurs cherchent à avaler de plus petits concurrents et à intégrer la chaîne de production. Analyse d’un vent de changement.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Plus de jeunes et plus de femmes : pourquoi le Maroc reste le fer de lance de la bancarisation en Afrique
- Grand Inga : pourquoi le plus grand projet électrique au monde fait encore rêver le Sud global
- Pourquoi le chinois CNPC lève le pied au Niger
- Code minier au Burkina Faso : ce qu’il faut retenir de la réforme surprise d’Ibrahim Traoré
- Comment Paul Biya replace la SNI, capital-développeur public, au centre du jeu