Le président sénégalais Macky Sall a officiellement lancé le 14 décembre les travaux du Train express régional (TER) de Dakar, lors d’une cérémonie retransmise en direct par la télévision publique RTS.
La mise en service de ce train combinant l’électricité et le diesel, d’un coût de 225 millions d’euros, est prévue pour fin 2018, selon l’État du Sénégal qui a accordé la réalisation du projet à des sociétés françaises.
Le groupe énergétique français Engie a ainsi été mandaté pour conduire et piloter le projet, en partenariat avec Thales. Le montant du contrat signé avec le Sénégal pour la construction du TER est de 148 milliards de francs CFA (225 millions d’euros).
Désengorger Dakar
Ce train express régional vise à désengorger Dakar, une agglomération de quelque 3 millions d’habitants – près du quart de la population globale – confrontée à des problèmes de circulation en raison d’embouteillages au quotidien.
Le Sénégal a également signé avec le groupe ferroviaire français Alstom un autre contrat pour la fourniture de 15 trains bi-mode (diesel/électrique).
Les trains devant être fournis par Alstom circuleront sur la ligne du TER qui reliera à terme, à une vitesse de pointe de 160 km/heure, le centre de Dakar au nouvel aéroport international Blaise Diagne de Diass.
Cet aéroport, situé à une cinquantaine de kilomètres de Dakar, doit entrer en service en décembre 2017. Les TER vont desservir 14 stations en 45 minutes. La mise en service du premier tronçon, reliant sur 36 kilomètres Dakar à la ville nouvelle de Diamnadio, est prévue pour fin 2018.
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