Tchad : la frontière avec la Libye fermée à cause de la menace terroriste

Au Tchad, le Premier ministre a annoncé ce jeudi la fermeture de la frontière terrestre avec la Libye, faisant état “d’une potentielle grave menace d’infiltration terroriste ».

La frontière entre le Tchad et la Libye, longue de plus de 1 000 km. © Capture d’écran/Google maps

La frontière entre le Tchad et la Libye, longue de plus de 1 000 km. © Capture d’écran/Google maps

Publié le 5 janvier 2017 Lecture : 1 minute.

« Face aux périls qui menacent l’intégrité du territoire national, le gouvernement a décidé d’une part, de procéder à la fermeture de notre frontière terrestre avec la Libye, et d’autre part, de déclarer les régions frontalières de la Libye zones d’opérations militaires », a déclaré le Premier ministre tchadien Albert Pahimi Padacké, dans un message diffusé à la radio et à la télévision.

« Par ces deux décisions, le gouvernement entend parer à toute éventualité susceptible de troubler la quiétude de nos populations dans ces régions et de menacer la paix à l’intérieur de nos frontières », a-t-il ajouté. 

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Selon le Premier ministre, « dans leur débâcle, quelques groupes terroristes isolés ont convergé vers le sud de la Libye, c’est-à-dire à la frontière nord de notre pays, qui se trouve ainsi potentiellement exposée à une grave menace d’infiltration terroriste ».

Le chef du gouvernement n’a néanmoins fourni aucune indication sur l’identité de ces « groupes terroristes », aucun détail sur leur « débâcle » en Libye.

Le cas du Fact

Le 12 décembre, un groupe rebelle tchadien, le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact), avait affirmé que sa base arrière aux confins du Tchad et de la Libye avait été attaquée par les forces aériennes du maréchal libyen Khalifat Hart. 

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Né en avril 2016, le Fact est une branche dissidente de l’ex-Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD). En février 2008, l’UFDD, réunie avec d’autres rébellions au sein de l’Alliance nationale (AN) avait mené une offensive sur N’Djamena, parvenant jusqu’aux portes du palais présidentiel avant d’être repoussée par l’armée.

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