Terrorisme : l’assaillant du Louvre dit être Abdallah El-Hamahmy, un Égyptien de 29 ans

Gardé à vue depuis samedi, l’auteur de l’attaque de deux militaires au Carrousel du Louvre vendredi dernier a commencé à répondre aux questions des enquêteurs ce lundi.

Un soldat patrouille dans la cour du musée du Louvre à Paris, le 4 février 2017. © Kamil Zihnioglu/AP/SIPA

Un soldat patrouille dans la cour du musée du Louvre à Paris, le 4 février 2017. © Kamil Zihnioglu/AP/SIPA

Publié le 7 février 2017 Lecture : 2 minutes.

Il a notamment décliné son identité : il s’appellerait Abdallah El-Hamahmy, serait de nationalité égyptienne et âgé de 29 ans. C’est au cours de sa troisième audition, ce lundi, que l’assaillant a accepté de « développer une première version des faits », a indiqué mardi 7 février à l’AFP une source judiciaire, sans livrer plus de détails.

Le suspect était, dans un premier temps, resté silencieux face aux questions des enquêteurs venus l’interroger à deux reprises, à l’hôpital Georges Pompidou. Il y est encore soigné ce mardi, après avoir été blessé par les tirs de riposte d’un militaire lors de son attaque vendredi. Sa garde à vue pourrait durer jusqu’à mercredi soir.

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Un jeune homme apparemment sans histoires

Vendredi matin, dans la galerie marchande du Carrousel du Louvre, l’agresseur, une machette dans chaque main, s’est dirigé sur une patrouille de militaires en criant « Allah Akbar ». Un premier soldat a été légèrement blessé, un second a tenté de repousser l’assaillant sans user de son arme, avant de tirer à quatre reprises, le blessant grièvement.

L’enquête se poursuit sur le passé et les motivations de ce jeune homme sans histoires selon sa famille, diplômé en droit et cadre commercial dans une entreprise aux Émirats arabes unis (EAU). Quel est son parcours ? Pourquoi s’est-il rendu en Turquie en 2015 et 2016 ? A-t-il agi seul ou sur instructions ? Autant de questions auxquelles devront répondre les enquêteurs.

Entré légalement comme touriste en France le 26 janvier sur un vol en provenance de Dubaï, il avait séjourné ensuite dans une location proche des Champs-Élysées. Selon une source proche de l’enquête, la location appartement avait été réservé en ligne dès le mois de juin, bien avant la demande de visa touristique déposée fin octobre, sous le nom d’Hamahmy et avec les empreintes du suspect.

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Aucune revendication à ce stade

Les enquêteurs ont peu de doutes sur le fait que l’assaillant soit bien Hamahmy, même si des vérifications sont encore en cours.

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Aucune revendication n’est venue glorifier à ce stade cette attaque et aucune trace d’une éventuelle allégeance à un groupe jihadiste n’a été trouvée lors de la perquisition dans l’appartement loué à Paris. Des enquêteurs ont toutefois retrouvé sur un compte Twitter au nom d’Hamahmy des tweets exaltés, où il semble apporter son soutien au groupe jihadiste État islamique (EI).

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