Pétrole : la Guinée équatoriale devient officiellement le sixième État africain membre de l’Opep

Le ministre saoudien de l’énergie Khaled al-Faleh a indiqué jeudi que la Guinée équatoriale, qui vient de rejoindre officiellement l’Organisation des pays exportateurs de pétrole ce jeudi 25 mai, après en avoir fait la demande en janvier, allait participer aux baisses de production décidées en novembre 2016 pour redresser les cours internationaux. Celles-ci, qui étaient initialement prévues jusqu’au 30 juin 2017, sont prolongées jusqu’en mars 2018.

Vue arienne du siège de Ge Petrol, la compagnie nationale de pétrole à Malabo. © Photo de Renaud Van Der Meeren pour les Éditions du Jaguar

Vue arienne du siège de Ge Petrol, la compagnie nationale de pétrole à Malabo. © Photo de Renaud Van Der Meeren pour les Éditions du Jaguar

Publié le 25 mai 2017 Lecture : 2 minutes.

C’est fait. La Guinée équatoriale a été officiellement admise comme pays membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, selon une décision officialisée par le cartel jeudi 25 mai.

Au siège de l’organisation à Vienne, le ministre des Mines et des Hydrocarbures, Gabriel Mbaga Obiang Lima, qui œuvrait à cette adhésion depuis qu’il avait introduit la candidature de son pays en janvier, a été accueilli par les représentants des autres pays membres.

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Dont le ministre saoudien de l’Énergie, Khaled al-Faleh, qui a apporté un soutien précieux à la candidature équato-guinéenne. Le pays d’Afrique centrale devient ainsi le sixième pays africain membre avec la Libye, l’Algérie, le Nigeria, le Gabon — qui a réintégré l’organisation en 2016 après en être sorti — et l’Angola.

L’Opep et ses partenaires, dont la Russie, sont réunis jeudi à Vienne pour reconduire jusqu’en mars 2018 leurs quotas de production de pétrole dans le but de réduire les stocks mondiaux et de peser sur les prix, malgré le dynamisme de l’offre américaine.

Dans une décision historique, les 13 membres du cartel s’étaient engagés en novembre 2016 à limiter leur production, entraînant dans ce mouvement 11 pays producteurs extérieurs à l’organisation, dont la Russie.

Ce pacte était valable jusqu’au 30 juin mais les pays producteurs ont entamé jeudi une journée de discussions dans le but de prolonger cet effort, car l’accord de 2016 n’a pas véritablement rempli son objectif de soutenir durablement les prix du brut et d’éliminer l’excédent d’offre.

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La Guinée équatoriale prendra sa part à la réduction

Des efforts de réduction auxquels Gabriel Mbaga Obiang Lima a très vite associé la Guinée équatoriale. Ainsi était-il présent lors d’une réunion regroupant les pays membres et non-membres de l’Opep à Vienne le 10 décembre, pour y décider la part de chacun dans l’effort global de réduction décidé quelques jours plus tôt.

Le pays d’Afrique centrale avait alors pris l’engagement de réduire sa production de 12 000 barils par jour, selon un chiffre indiqué par Gabriel Mbaga Obiang Lima.

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La Guinée équatoriale affiche des ventes annuelles de pétrole de 10,5 milliards de dollars, ce qui représente 95% des exportations du pays, vers la Chine, l’Inde, le Japon ou encore la Corée du Sud.

Jeudi, le ministre saoudien de l’Énergie, Khaled al-Faleh, a indiqué à l’ouverture de la réunion qu’il y avait consensus pour estimer qu’une reconduction des quotas sur neuf mois « au même niveau de production » représentait « l’option la plus sûre, presque certaine » pour permettre un rééquilibrage progressif.

Il a ajouté que la Guinée équatoriale, qui rejoint officiellement le cartel, allait participer aux baisses de production. Au plan national, le pays était frappé par une pénurie d’essence en mars.

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