Mali : 3 soldats tués et 5 disparus dans l’attaque du 9 juillet

Au moins trois soldats maliens ont été tués et cinq étaient toujours portés disparus jeudi, quatre jours après une attaque dans le nord du Mali, où l’armée malienne a annoncé la mort d’une douzaine de jihadistes dans des opérations conjointes avec l’armée française.

Des soldats maliens à Bamako le 2 juillet 2017 devant le palais présidentiel. © HABIBOU KOUYATE / AFP

Des soldats maliens à Bamako le 2 juillet 2017 devant le palais présidentiel. © HABIBOU KOUYATE / AFP

Publié le 13 juillet 2017 Lecture : 2 minutes.

Ces opérations avec la force française Barkhane, menées en début de semaine dans la même région, à l’est de Gao, principale ville du nord du Mali, se sont soldées « par une douzaine de terroristes mis hors d’état de nuire et un autre a été fait prisonnier », a indiqué l’armée malienne dans un communiqué.

L’état-major des armées françaises a confirmé dans un communiqué jeudi que l’armée malienne et Barkhane avaient « mis hors de combat plusieurs terroristes dans la région de Gao et d’Ansongo », près de la frontière nigérienne, précisant que ces actions s’étaient déroulées « du 10 au 12 juillet ».

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Le 10 juillet, « un véhicule au comportement suspect, transportant des combattants armés, à 90 km au nord de Gao » a été repéré par une patrouille de reconnaissance héliportée, déclenchant la première opération, a indiqué l’armée française.

« L’intervention combinée de commandos et des hélicoptères, des avions de chasse et des drones, met hors de combat plusieurs terroristes », selon le texte, faisant état de la saisie d’armement, de munitions et de matériel, et la destruction de « deux pick-up lourdement armés ».

Deux assaillants à moto

Puis, mercredi matin, lors d’une mission de reconnaissance de l’armée malienne, avec le soutien d’un « détachement d’appui opérationnel français », dans la région d’Ansongo, « deux assaillants à moto ouvrent le feu sur les soldats maliens », a ajouté l’état-major français.

« Ces derniers ripostent et mettent hors de combat l’un des deux terroristes, le second prenant la fuite » en abandonnant une mine prête à l’emploi, selon le communiqué, saluant les « synergies qui se développent aujourd’hui entre militaires français et maliens ».

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Le dernier bilan de l’attaque jihadiste présumée du 9 juillet entre Gao et Menaka (nord-est), à la suite de laquelle une dizaine de soldats maliens avaient été portés disparus, s’élève désormais à « trois morts et cinq disparus », a affirmé de son côté à l’AFP une source militaire malienne.

Deux militaires rescapés

Deux militaires rescapés de cette attaque sont arrivés mardi à Menaka, avait-on appris auparavant de sources militaire et locales.

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Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes ont été en grande partie chassés par une opération militaire internationale lancée en janvier 2013, à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques, et malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes.

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