Tunisie : Sami Razgallah, 36 ans, à Ettakatol pour réhabiliter le politique
Qui sont ces 30-45 ans qui se passionnent pour la chose publique et à qui il reviendra bientôt de jouer les premiers rôles ? Réponse en sept portraits.
![Sami Razgallah estime que « l’ennemi des démocrates est l’abstention ». © Ons Abid pour J.A.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/07/15/007072014143855000000JA2791p038_Samy.jpg)
Sami Razgallah estime que « l’ennemi des démocrates est l’abstention ». © Ons Abid pour J.A.
"Pour un jeune, militer dans un parti remplace toutes les écoles politiques", estime ce féru de chasse et de pêche qui a rejoint Mustapha Ben Jaafar, fondateur d’Ettakatol, dès le 17 janvier 2011. Diplômé de HEC Montréal et de Paris-Dauphine, proche des sociaux-démocrates européens, Sami Razgallah estime que c’est à la relève de s’imposer et de réhabiliter le politique. "L’ennemi des démocrates est l’abstention", met en garde ce chef d’entreprise entièrement acquis à la vision de Ben Jaafar pour faire émerger une force d’alternance moderne. "La Tunisie sort d’un désert politique, explique-t-il. Seule la sensibilisation à la chose publique par l’éducation et la vulgarisation peut enrayer la désaffection des jeunes pour la gestion de la cité."
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© Photos : Ons Abid pour J.A. ; Infographie : Elena Blum pour Jeune Afrique
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