Donald Trump : « Il est temps d’officiellement reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël »
Le président des Etats-Unis a reconnu mercredi Jérusalem comme capitale d’Israël. Une rupture spectaculaire avec la politique de ses prédécesseurs qui suscite une vague de réprobation et de craintes d’une possible flambée de violence.
Cette déclaration « détruit » la solution dite à deux Etats, a immédiatement réagi l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), tandis le mouvement islamiste palestinien Hamas affirmait qu’elle ouvrait « les portes de l’enfer » pour les intérêts américains dans la région.
Netanyahu salue un jour « historique »
Toute reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël est un casus belli pour les dirigeants palestiniens, qui revendiquent Jérusalem-Est, occupée puis annexée par Israël, comme la capitale de l’Etat auquel ils aspirent.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à la tête du gouvernement considéré comme le plus à droite de l’histoire d’Israël, a salué un jour « historique » réaffirmant par ailleurs l’engagement israélien à maintenir le « statu quo » sur les lieux saints à Jérusalem.
Le président français Emmanuel Macron a lui qualifié cette décision de « regrettable » et appelé à « éviter à tout prix » les violences.
La Turquie a de son côté stigmatisé une décision « irresponsable ». Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait déjà annoncé son intention de réunir un sommet des dirigeants des principaux pays musulmans le 13 décembre à Istanbul.
Avant même son discours, des dirigeants du monde entier avaient appelé le locataire de la Maison Blanche à peser ses mots et mesurer les conséquences de ses actes, tant Jérusalem est un chaudron diplomatique.
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