Soudan du Sud : accord entre les belligérants pour retirer leurs forces des « zones urbaines »

Le gouvernement et les rebelles du Soudan du Sud, jeune pays enfoncé dans une guerre civile depuis 2013, ont convenu de retirer leurs forces des « zones urbaines », dans le cadre d’un accord portant sur la sécurité signé à Khartoum vendredi par les deux parties.

Le président soudanais Omar el-Béchir entouré du président du Soudan du Sud Salva Kiir (G) et du chef rebelle Riek Machar, lors d’un round de pourparlers le 27 juin 2018 à Khartoum. © Ashraf Shazly/AFP.

Le président soudanais Omar el-Béchir entouré du président du Soudan du Sud Salva Kiir (G) et du chef rebelle Riek Machar, lors d’un round de pourparlers le 27 juin 2018 à Khartoum. © Ashraf Shazly/AFP.

Publié le 6 juillet 2018 Lecture : 1 minute.

Le chef des services de renseignements militaires soudanais, Jamal Omar a annoncé que « toutes les parties ont convenu de retirer leurs forces militaires dans le cadre de l’accord de sécurité ». Il s’exprimait lors de la cérémonie de signature au ministère de la Défense à Khartoum en présence du leader rebelle Riek Machar, de responsables sud-soudanais et de journalistes.

Un comité va être mis en place pour superviser l’application de cet accord de sécurité, a ajouté M. Omar.

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Cessez-le-feu « permanent »

Le président du Soudan du Sud Salva Kiir et son grand rival Riek Machar ont convenu le 27 juin d’un cessez-le-feu « permanent », un accord qui relance les espoirs de paix dans ce pays ravagé par la guerre.

Cet accord a été scellé à l’issue d’un nouveau round de discussions à Khartoum, alors que l’ONU avait donné aux parties en conflit au Soudan du Sud jusqu’à fin juin pour parvenir à « un accord politique viable » sous peine de sanctions.

Plusieurs précédents accords de cessez-le-feu ont volé en éclats, comme en 2016, l’année où M. Machar a fui son pays.

Deux ans après avoir obtenu son indépendance du Soudan, le Soudan du Sud s’est enfoncé dans une guerre civile en 2013 quand M. Kiir a accusé son ex vice-président, Riek Machar, de fomenter un coup d’Etat.

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Le conflit a fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés. Des centaines de milliers de personnes ont trouvé refuge au Soudan, selon l’ONU.

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