« Le Gri-Gri » rentre au bercail

Publié le 12 mars 2006 Lecture : 1 minute.

Le Gri-Gri international a perdu une grande partie des membres de son équipe qui ont décidé de « mettre fin à leur collaboration ». Tandis que l’association Les amis du Gri-Gri regroupant des journalistes des médias français ainsi que des avocats était dissoute. Motif ? « Des désaccords éditoriaux majeurs » avec le directeur et fondateur du périodique satirique panafricain édité en France depuis quatre ans, le Gabonais Michel Ongoundou Loundah. L’association avait appuyé la naissance du journal et soutenu son patron qui avait dû quitter son pays sous la menace d’un procès après que La Griffe, la publication satirique qu’il y dirigeait, fut interdite en 2001 pour « acharnement contre le chef de l’État et sa famille » alors que lui-même était frappé « d’interdiction d’exercer le métier de journaliste sur le territoire national ».
La levée de cette dernière mesure quelques semaines avant l’élection présidentielle gabonaise de novembre 2005 a été comprise par certains comme étant l’effet d’un rapprochement avec le président Omar Bongo Ondimba. Artisan de ce retour supposé à de meilleurs sentiments avec le pouvoir en place à Libreville : Jean-Pierre Lemboumba Lepandou, le propre oncle de Michel Ongoundou Loundah, qui a retrouvé le cabinet du président Bongo Ondimba, dont il fut plusieurs années durant le tout-puissant ministre de l’Économie et des Finances, avant de faire une incursion dans les rangs de l’opposition.

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