Abandon de poursuites contre Jeune Afrique

L’ancien patron des services secrets libyens, Moussa Koussa, a décidé de retirer la plainte pour « diffamation publique » contre l’hebdomadaire Jeune Afrique qu’il avait déposée le 25 octobre 2007 devant le doyen des juges d’instruction du Tribunal de Paris.

Publié le 17 avril 2009 Lecture : 1 minute.

Ancien ambassadeur de Libye en Grande-Bretagne, chef du « Mathaba » – le bureau chargé d’exporter la révolution Kadhafienne de par le monde – dans les années 1980, puis directeur des services de sécurité et de renseignement extérieurs libyens jusqu’à sa nomination, le 4 mars 2009, au poste de ministre des Affaires étrangères, Moussa Koussa, 62 ans, a finalement décidé de retirer la plainte pour « diffamation publique » contre Jeune Afrique qu’il avait déposée le 25 octobre 2007 devant le doyen des juges d’instruction du Tribunal de Paris.
C’est à l’audience du 10 avril dernier de la 17e Chambre correctionnelle, qu’à la demande des défenseurs de Moussa Koussa, le tribunal a prononcé l’extinction de l’action intentée par leur client contre Béchir Ben Yahmed, directeur de la publication, et François Soudan, directeur de la rédaction et auteur de l’article incriminé (un portrait-itinéraire de Moussa Koussa, publié en juillet 2007).
Jeune Afrique, dont les avocats, Maîtres Pierre Haïk et Rasseck Bourgi, avaient communiqué au tribunal et à la partie adverse les pièces nécessaires afin qu’un débat contradictoire puisse se tenir, ne peut que se féliciter de cette sage décision prise par celui qui est, depuis près de trente ans, l’un des principaux collaborateurs de Mouammar Kadhafi.
 

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