Laurent Gbagbo
Président de la Côte d’Ivoire, 63 ans
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« Si je gagne, je profiterai du mandat à venir pour réaliser tout ce que la guerre m’a empêché de faire. Si je perds, je partirai le cœur gros, mais j’arrêterai de faire de la politique. » Cette confidence du chef de l’État ivoirien, Laurent Gbagbo, à l’un de ses homologues ouest-africains montre le dilemme auquel il est confronté. Historien dans une autre vie, Gbagbo sait mieux que quiconque que 2009 sera l’année de tous les défis, mais aussi celle de tous les dangers pour lui. À l’occasion de l’élection présidentielle prévue au cours du premier semestre, il doit affronter notamment l’ex-chef de l’État Henri Konan Bédié et l’ancien Premier ministre Alassane Dramane Ouattara réunis au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Et pourrait être tenté de casser cette alliance qui risquerait de lui causer préjudice lors du scrutin.
Mettant à contribution ses homologues burkinabè, Blaise Compaoré, et gabonais, Omar Bongo Ondimba, tous deux proches de Ouattara, Gbagbo ne renonce pas à tenter de convaincre ce dernier de le rejoindre. Aura-t-il la main plus heureuse en 2009 ? Sinon, acceptera-t-il d’aller à l’élection sans être certain de pouvoir la remporter ?
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