Les hommes de l’ombre
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Le plus connu des médiateurs burkinabè, le colonel Djibril Bassolé (photo), est arrivé dans la diplomatie par hasard. Chargé des questions de sécurité dans le cadre des accords togolais de 1993, alors qu’il était commandant de gendarmerie, il est peu à peu sorti de son domaine pour entrer dans les méandres des discussions politiques. En 1994, le président lui confie le dossier de la rébellion touarègue au Niger. Devenu ministre de la Sécurité puis des Affaires étrangères, il a été chargé de plusieurs missions, plus ou moins officielles, notamment en Côte d’Ivoire. Il est depuis deux ans le médiateur conjoint des Nations unies et de l’Union africaine (UA) au Darfour.
Le ministre Salif Diallo, aujourd’hui ambassadeur à Vienne, a été l’homme de toutes les missions discrètes, sinon secrètes. Ils sont plusieurs à l’avoir remplacé, parmi lesquels Gilbert Diendéré, chef d’état-major particulier et commandant de la garde présidentielle, le Mauritanien Mustapha Chafi ou le conseiller d’origine malienne Lamine Sow.
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