Anciens combattants : justice à retardement
52 combattants marocains s’étant battus pour la France bénéficieront peut-être de la même pension que leurs frères d’armes français.
Le rapporteur du tribunal administratif de Bordeaux a, le 29 janvier, confirmé le droit de cinquante-deux anciens combattants marocains à revendiquer une pension d’un montant égal à celui de leurs frères d’armes français. Les dossiers sont en délibéré, et la décision définitive sera rendue dans une quinzaine de jours.
Elle devrait, en principe, suivre les recommandations du rapporteur. Les personnes concernées devraient bénéficier alors d’une spectaculaire augmentation de leur pension – qui passerait de 70 euros à 900 euros par mois – et recevoir un arriéré portant sur deux ou quatre ans. Soit, dans le meilleur des cas, 40 000 euros.
Vétérans de la Seconde Guerre mondiale ou de la guerre d’Indochine, ils vivent tous à Bordeaux, généralement dans des foyers Sonacotra, et comptent une quinzaine d’années de service dans l’armée française. Seuls les cas des Maghrébins peuvent aujourd’hui être pris en compte par la justice, grâce à l’existence d’un accord euro-méditerranéen.
En 2009, cinq Marocains avaient ainsi obtenu gain de cause, tandis qu’un Sénégalais était débouté.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Affaire Baltasar en Guinée équatoriale : règlements de comptes chez les Obiang
- Afrique, Europe, États-Unis… Khalida Azbane, l’héritière marocaine qui diffuse sa ...
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- Franc-maçonnerie : l’ombre d’Ali Bongo Ondimba sur la Grande Loge du Gabon
- Au Nigeria, la famille du tycoon Mohammed Indimi se déchire pour 435 millions de d...