Du « yellow cake » à Djen-Djen ?

L’uranium extrait par Areva à Imouraren au Niger pourrait prochainement transiter par l’Algérie.

La mine du groupe nucléaire français Areva à Arlit, dans le nord du Niger. © Areva

La mine du groupe nucléaire français Areva à Arlit, dans le nord du Niger. © Areva

Publié le 2 avril 2010 Lecture : 1 minute.

Le groupe nucléaire français Areva étudie la possibilité d’évacuer par l’Algérie l’uranium extrait à Imouraren, dans le nord du Niger (100 000 5 000 t par an). Ce qui se traduirait par le passage de 10 000 nombreux camions supplémentaires chargés de yellow cake (concentré d’uranium) sur la partie algérienne de la route transsaharienne qui relie Lagos à Alger. Trois arguments plaident en ce sens : le bitumage de la transsaharienne entre Tamanrasset et le poste-frontière d’In Guezzam est désormais achevé ; la concession du port en eau profonde de Djen-Djen (à 280 km à l’est d’Alger) au groupe émirati DP World est un gage de professionnalisme dans la gestion de cette gigantesque infrastructure portuaire ; le gouvernement d’Ahmed Ouyahia envisage de lancer l’exploitation des gisements d’uranium du Hoggar, dans le Grand Sud algérien. Or le projet intéresse fort Areva. Le Hoggar étant desservi par la transsaharienne, les synergies semblent évidentes.

Une erreur s’est glissée dans l’article, comme nous l’a fait remarquer ssoum74 dans les commentaires. Il s’agit bien d’environ 5 000 tonnes extraites par an, et non pas de 100 000 tonnes. Merci pour votre vigilance.

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