Afrique : décollage confirmé, selon Coe-Rexecode
L’institut d’études économiques français Coe-Rexecode consacre pour la première fois une étude sur l’économie africaine. Ses conclusions sont plutôt optimistes.
Vue de Johanesburg, une des capitales économiques du continent. © de:user:Zakysant/Wikipedia
Publié le 7 juillet 2011 Lecture : 1 minute.
Pour la première fois de son histoire, l’institut d’études économiques français Coe-Rexecode, d’inspiration libérale, a consacré une étude au continent. Intitulée d’études économiques français Coe-Rexecode" target="_blank" rel="noopener noreferrer">« L’Afrique : futur géant économique ? », elle a été publiée le 28 juin. « Le doublement attendu de la population d’ici à 2050 fera du continent un géant, avec des conséquences sur l’ensemble de la planète », explique Jean-Michel Boussemart, délégué général de l’institut.
Incontournable. Principal atout de l’Afrique : « C’est un continent jeune et qui le restera. La charge des inactifs sera de plus en plus légère, ce qui favorisera la croissance. Et dans quarante ans, l’Afrique sera, avec l’Inde, l’un des plus importants pourvoyeurs potentiels de main-d’œuvre », note-t-il. Mais l’Afrique, c’est aussi des matières premières et de l’énergie, des économies à industrialiser, un potentiel de 2,2 milliards de consommateurs à l’horizon 2050… D’après les prévisions de Coe-Rexecode, le PIB du continent atteindra 13 430 milliards d’euros en 2050, à un jet de l’Europe (15 250 milliards).
Un continent incontournable, en plein développement, et qu’il n’est pas question de laisser aux seules mains des Chinois ou des Indiens. « Nous disons à nos 80 adhérents [AXA, BNP Paribas, Lafarge, Total, etc., NDLR] de regarder l’Afrique d’un œil différent et de ne pas passer à côté de l’émergence de futurs géants, comme le Nigeria, qui sont à notre porte, de l’autre côté de la Méditerranée », lance Jean-Michel Boussemart.
