Côte d’Ivoire : inquiet pour l’avenir, Choi s’apprête à passer la main
Alors que le patron de l’Onuci, Choi Young-jin, s’apprête à quitter la Côte d’Ivoire, il a confié son inquiétude sur la suite des événements. Et notamment sur la capacité d’Alassane Ouattara à pacifier le pays en organisant des élections législatives justes et crédibles.
Le Sud-Coréen Choi Young-jin, qui achèvera en août sa mission de représentant spécial de Ban Ki-moon en Côte d’Ivoire, s’est adressé une dernière fois aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU lors d’une réunion informelle, le 18 juillet. Et il n’a pas caché ses inquiétudes quant à la capacité des nouvelles autorités ivoiriennes à organiser les élections législatives d’ici à la fin de l’année.
Principaux obstacles : le délai nécessaire à la réhabilitation des bureaux de vote pillés après le second tour de la présidentielle, la préparation du redécoupage électoral et la révision des listes des votants afin (notamment) d’y faire figurer les jeunes ayant atteint récemment leur majorité. Face aux menaces sécuritaires dans l’Ouest, il est favorable à un redéploiement rapide de la police et de la gendarmerie et à la mise en place d’un cadre de coordination entre les missions onusiennes (Onuci, Unmil) et les gouvernements ivoirien et libérien.
Choi Young-jin sera remplacé le 31 août par le Néerlandais Albert Gerard Koenders, ex-ministre de la Coopération et du Développement de son pays (2007-2010).
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