Côte d’Ivoire : le plan d’Abidjan

Le programme quinquennal Vision 2015 a pour but de doubler le nombre de visiteurs en Côte d’Ivoire. Notamment en renforçant les capacités d’accueil.

La construction d’un complexe 5 étoiles à Abidjan est déjà annoncée. © Vincent Fournier pour J.A.

La construction d’un complexe 5 étoiles à Abidjan est déjà annoncée. © Vincent Fournier pour J.A.

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© Vincent Fournier pour JA

Publié le 14 octobre 2011 Lecture : 1 minute.

« Nous sommes venus dire aux professionnels du tourisme que la Côte d’Ivoire est sortie de la crise et que la destination peut désormais être reprogrammée dans leur catalogue 2012. » Au salon Top Resa, du 20 au 23 septembre, à Paris, Charles Aké Atchimon, ministre ivoirien du Tourisme, n’a cessé de marteler ce message. Il faut dire que, en raison des multiples crises traversées depuis une décennie, le pays n’a jamais retrouvé le niveau atteint en 1999, avec 376 000 touristes20px;" alt="" src="https://www.jeuneafrique.com/wp-content/themes/ja-3.0.x/assets/img/default/default-thumbnail-42x42.jpg" /> (cliquez sur l’infographie pour l’aggrandir).

Pour relancer le secteur et porter le nombre de visiteurs à 500 000 par an, le ministère du Tourisme annonce un plan quinquennal, Vision 2015. Celui-ci repose notamment sur le renforcement des capacités d’accueil (25 000 lits aujourd’hui). D’ici à 2015, le gouvernement table sur la construction de dix à quinze nouveaux hôtels, via des partenariats avec des acteurs privés. Déjà, la construction de deux com­plexes cinq étoiles, l’un à Yamoussoukro, l’autre à Abidjan, avec l’appui d’investisseurs dont les noms n’ont pas encore été révélés, est annoncée. En outre, d’ici à la mi-2012, Onomo, groupe français d’hôtellerie moyen de gamme, ouvrira un établissement de 118 chambres, pour un investissement de près de 7 millions d’euros.

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Formation

Vision 2015 entend aussi mettre l’accent sur la formation. « Nous manquons cruellement de gouvernantes, de garçons de chambre, mais aussi de gestionnaires », explique Charles Aké Atchimon. Le français Accor devrait apporter son expertise en la matière, à travers un audit et une remise à niveau des centres de formation locaux. De même, l’Office marocain de la formation professionnelle et de la promotion du travail devrait accueillir des étudiants ivoiriens. Pour atteindre ses objectifs, le gouvernement a mis en place le Fonds de développement touristique, qui sera financé par des prêts obtenus auprès d’institutions internationales. 

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