Les proches de Tandja accusés d’atteinte à la sûreté de l’État

Les proches de l’ancien président nigérien Mamadou Tandja arrêtés dimanche 28 mars, parmi lesquels quatre anciens ministres, sont accusés d’« atteinte à la sûreté de l’État » affirme le MNSD, l’ex-parti au pouvoir.

L’ex-ministre nigérien des Finances Ali Lamine Zène, le 30 avril 2008 à Niamey. © AFP

L’ex-ministre nigérien des Finances Ali Lamine Zène, le 30 avril 2008 à Niamey. © AFP

ProfilAuteur_PierreBoisselet

Publié le 1 avril 2010 Lecture : 1 minute.

Sale temps pour les proches de l’ancien président Mamadou Tandja. Après l’arrestation d’une dizaine d’entre eux, d’après les autorités, pour "activités subversives" dimanche 28 mars, ils ont été accusés "d’atteinte à la sûreté de l’État", d’après le Mouvement national pour la société de développement (MNSD), le parti de l’ex-président.

Quatre anciens ministres

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On compte parmi eux quatre ministres du dernier gouvernement de Mamadou Tandja : Garba Lompo (Justice), Ali Lamine Zène (Finances), Lamido Moumouni (Equipement) et Moctar Kassoum (Communication et porte-parole du gouvernement).

Un autre ancien ministre de la Communication, Mohamed Ben Omar, l’ex-président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Daouda Diallo, ainsi que Seïni Oumarou, le président du Parlement dissous et du MNSD, figurent également parmi les détenus. Selon la presse privée, ce sont au total dix-sept proches de l’ancien président qui ont été arrêtés.

« Renseignements de la police »

Le ministre nigérien de l’Intérieur, Ousmane Cissé, s’est contenté d’affirmer qu’ils avaient été arrêtés à la suite de "renseignements" de la police.

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Le MNSD a réclamé "la libération immédiate et sans condition" des personnes "illégalement détenues", sur les ondes de la radio privée Anfani mercredi soir. Le parti s’insurge contre "la manière légère avec laquelle sont avancées de graves chefs "d’accusation d’atteinte à la sûreté de l’État" à l’encontre de ces personnalités".

Le MNSD a par ailleurs réitéré ses demandes de libération de l’ancien chef de l’État Mamadou Tandja ainsi que de l’ex-ministre de l’Intérieur Albadé Abouba, aux mains des putschistes depuis le coup d’État du 18 février.

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