« Yes Africa Can » : le tour du continent en 26 « success stories »

Du Burkina Faso au Lesotho ou au Kenya, en passant par le Mali, le Ghana et le Rwanda, la Banque mondiale a recensé 26 exemples de réussites à méditer. Une sorte de leçon en 26 points sur le dynamisme économique du continent.

ProfilAuteur_FredMaury

Publié le 7 juillet 2011 Lecture : 2 minutes.

« Yes Africa Can ». C’est sous ce titre, certes un peu usé, que la Banque mondiale vient de publier un ouvrage consacré à 26 cas de success stories emblématiques d’un continent en plein essor malgré les secousses politiques. De la mangue malienne au tourisme rwandais, de la généralisation de l’accès à l’éducation en Ouganda en passant par la couverture santé en Éthiopie, en passant par le paiement mobile au Kenya, autant d’exemples à méditer et à reproduire que la Banque mondiale a souhaité mettre bout à bout dans ce recueil de près de 500 pages préfacé par la vice-présidente de l’institution, la Nigériane Obiageli Katryn Ezekwesili. Un ouvrage voué au redressement de l’image du continent.

« Malgré une accélération de la croissance économique au cours des dix dernières années et une armée croissante de consommateurs africains appartenant à la classe moyenne, le récit concernant l’Afrique est resté centré sur la pauvreté, la maladie et les conflits », explique celle qui était auparavant ministre de l’Éducation du Nigeria et qui espère que le recueil permettra de stimuler l’intérêt des médias quant aux réussites africaines.

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Cas emblématiques

Parmi celles recensées, aucune n’était réellement attendue, à part sans doute le système de paiement mobile et de transfert d’argent mis en place par l’opérateur Safaricom au Kenya. La Banque mondiale a mis de côté tous les grands projets pharaoniques du continent – découvertes pétrolières, explosion de la production minière, barrages, etc pour souligner des cas moins médiatisés mais emblématiques de la capacité de l’Afrique à s’adapter à des situations difficiles, consécutives aux échecs des États (secteurs du cacao au Ghana ou du coton au Burkina Faso, notamment) voire à l’effondrement pur et simple de ces derniers (Liberia, Somaliland).

Mais le livre met également en avant des réussites de gouvernements qui ont su stimuler une activité en créant les infrastructures nécessaires (mangue au Mali, industrie textile au Lesotho) ou en optimisant son intervention (réserves de gorilles au Rwanda). Des exemples de développement économique et social qui continuent, selon la Banque mondiale, d’avoir des conséquences positives pour des millions d’Africains.

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Consulter ici la page de la Banque mondiale consacré à l’étude « Yes Africa can ».
 

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