Mali : deux nouvelles arrestations dans l’affaire des otages français
Le gérant de l’hôtel Dombia à Hombori au Mali, où ont été enlevés Philippe Verdon et Serge Lazarevic, ainsi que leur guide ont été inculpés pour « complicité d’enlèvement ». L’enquête se poursuit pour retrouver les otages français.
Après l’arrestation le 12 décembre de quatre membres du commando d’ Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) à l’origine du rapt de Philippe Verdon et Serge Lazarevic enlevés le 24 novembre à Hombori, deux autres individus ont été arrêtés et inculpés mercredi 14 décembre au Mali pour « complicité d’enlèvement » dans cette affaire.
Selon ces informations, confirmées par une source judiciaire, les suspects écroués sont le gérant de l’hôtel Dombia à Hombori, où ont été enlevés les Français, ainsi que leur guide.
"Présomption d’innocence"
Aucune date n’a été communiquée pour un éventuel procès et le gouvernement malien a indiqué dans un communiqué que « les intéressés sont mis à la disposition de la justice pour les besoins de l’enquête. » Une source proche du dossier a quant à elle indiqué souhaiter « le respect total de la présomption d’innocence, jusqu’à ce que la justice se prononce définitivement. »
Le rapt des Français a été revendiqué par Aqmi, qui a également affirmé avoir enlevé trois autres Européens le 25 novembre à Tombouctou (nord-ouest du Mali).
L’organisation a fait publier le 9 décembre deux photos des otages entourés d’hommes en armes, l’une des deux Français, l’autre des trois Européens de Tombouctou.
(Avec AFP)
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- CAF : entre Patrice Motsepe et New World TV, un bras de fer à plusieurs millions d...
- Lutte antiterroriste en Côte d’Ivoire : avec qui Alassane Ouattara a-t-il passé de...
- Au Nigeria, la famille du tycoon Mohammed Indimi se déchire pour quelques centaine...
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?