Mali : information judiciaire contre Malamine Konaré et une dizaine de militaires

Arrêtés après les attaques menées à la fin d’avril et au début de mai à Bamako par les Bérets rouges fidèles à ATT, Malamine Konaré, le fils de l’ancien président malien, et une dizaine de militaires sont visés par une information judiciaire « pour atteinte à la sécurité intérieure de l’État », a annoncé jeudi 31 mai le parquet malien

Le 30 avril, les « Bérets rouges » ont tenté un contre-coup d’État. © D.R.

Le 30 avril, les « Bérets rouges » ont tenté un contre-coup d’État. © D.R.

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Publié le 31 mai 2012 Lecture : 1 minute.

Le parquet judiciaire malien a ouvert une information judiciaire contre le commandant de l’armée de l’air malienne Malamine Konaré et une dizaine de militaires, tous arrêtés après les attaques menées à la fin d’avril et au début de mai à Bamako par des Bérets rouges fidèles du président Amadou Toumani Touré (ATT) contre l’ex-junte.

L’enquête est ouverte « pour atteinte à la sécurité intérieure de l’État par l’emploi illégal de la force armée, association de malfaiteurs, assassinats, coups et blessures volontaires, vols et détention illégale d’armes de guerre, et complicité », a expliqué le procureur de la République, Sombé Théra, jeudi 31 mai dans un communiqué.

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Guindo "introuvable"

Outre Malamine Konaré, qui est l’un des fils de l’ancien président malien Alpha Oumar Konaré et qui est aussi un ex-membre de la Sécurité d’État (SE, services de renseignements), le général Hamidou Sissoko, un proche d’ATT (dont il a été chef d’état-major particulier), et le colonel Abdoulaye Cissé, commandant de la région militaire de Sikasso (Sud) figurent parmi les détenus. Six autres officiers et policiers arrêtés, ainsi que le colonel-major Abidine Guindo, ancien chef des Bérets rouges et ex-aide de camp d’ATT – toujours « introuvable » -, sont également visés par l’information judiciaire.

Le 30 avril et le 1er mai, des parachutistes fidèles à ATT avaient lancé des attaques contre l’aéroport, le siège de la télévision nationale malienne et le QG de l’ex-junte, le camp militaire de Kati. Les affrontements avaient fait plus de 20 morts et des dizaines de blessés, principalement des militaires des deux camps.

(Avec AFP)
 

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