Côte d’Ivoire : dix ans après, que sont devenus les putschistes du 19 septembre 2002 ?

Le 19 septembre 2002, le pouvoir de Laurent Gbagbo vacille sous la pression de la rébellion venue du Nord. Si le coup d’État échoue, beaucoup considèrent cette date comme le point de départ d’une décennie de guerre. Dix ans plus tard, les acteurs de ce coup de force, chefs rebelle et com’zones, ont pour beaucoup profité de l’arrivée au pouvoir d’Alassane Ouattara.

Beaucoup d’anciens chefs rebelles sont restés sur le devant de la scène ivoirienne. © Montage JA.com

Beaucoup d’anciens chefs rebelles sont restés sur le devant de la scène ivoirienne. © Montage JA.com

MATHIEU-OLIVIER_2024

Publié le 19 septembre 2012 Lecture : 1 minute.

Ce fut un acte manqué. Un échec. Le 19 septembre 2002, le pouvoir de Laurent Gbagbo a résisté. Abidjan n’est pas tombée aux mains de la rébellion. En revanche, la moitié du pays est passée sous le contrôle des rebelles, dont beaucoup sont des soldats qui ont été exclus de l’armée ivoirienne à l’époque du général Gueï. Entrainés au camp de Pô au Burkina Faso, ainsi qu’au Mali, ils sont équipés d’armes neuves et appuyés par des combattants provenant de plusieurs pays de la région. Souvent jeunes, leur entrée dans l’Histoire de la Côte d’Ivoire est fracassante. Dix ans plus tard, la plupart n’ont pas quitté la scène politico-militaire. Ils ont même, pour certains, conquis les sommets. Découvrez, en images, ce que sont devenus les acteurs-clés du 19 septembre 2002, de Losseni Fofana à Issiaka Ouattara, en passant par Guillaume Soro et Alain Lobognon.

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