Le nouveau Premier ministre tchadien, Joseph Djimrangar Dadnadji, a formé son gouvernement

Nommé le 21 janvier, le nouveau Premier ministre Joseph Djimrangar Dadnadji a formé son gouvernement.

Le président Idriss Déby Itno a nommé Dadnadji le 21 janvier 2013. © Vincent Fournier/JA

Le président Idriss Déby Itno a nommé Dadnadji le 21 janvier 2013. © Vincent Fournier/JA

Publié le 28 janvier 2013 Lecture : 1 minute.

Au Tchad, la page Emmanuel Nadingar est désormais tournée. Le 26 janvier, le tout nouveau Premier ministre, Joseph Djimrangar Dadnadji, nommé le 21 janvier suite à la démission de son prédécesseur, a formé son gouvernement. Certes, la plupart des ministres restent inchangés (notamment Moussa Faki Mahamat aux Affaires étrangères, Bachir Ahmat Mahamat à l’Intérieur ou Tatola Benaindo à la Défense). Mais, 26 nouveaux membres sur 42 au total (34 ministres et 8 secrétaires d’État) font aussi leur entrée.

Parmi les plus remarquées, celle d’Adrien Beyom Mallo, secrétaire général du Mouvement patriotique du salut (MPS, au pouvoir) qui se voit confier un poste inédit de ministre-conseiller à la présidence. On découvre aussi Djérassem Le Bémadjiel au ministère du Pétrole et de l’énergie, Abdoulaye Abakar à la Fonction publique et au Travail, Dangdé Laoubélé Damaye à l’Agriculture et l’Irrigation et Ahmat Djidda Mahamat à la Santé publique.

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Quant au nombre de femmes, on est encore loin des 30% promis par le chef de l’État, Idriss Deby Itno, puisque le nouveau gouvernement ne compte que cinq Tchadiennes. Parmi elles, Sadié Goukouni Weddeye, la fille de l’ancien président (1979-1982), qui s’est vu confier le portefeuille de l’Action sociale, de la famille et de la solidarité nationale

Reprendre les négociations avec les fonctionnaires

La nouvelle équipe a du pain sur la planche. En priorité, elle devra s’efforcer de faire aboutir les négociations avec les fonctionnaires. L’Union des syndicats du Tchad menace toujours de reprendre la grève, si le gouvernement ne revalorise pas, comme promis, les salaires des travailleurs du secteur public d’ici fin mars 2013. Mais la cherté de la vie, le maintien de la sécurité (qui a été considérablement renforcée à N’Djamena depuis l’envoi de 2 000 soldats tchadiens au Mali) ou encore la crise énergétique (les délestages sont courants) figureront également à l’agenda du nouveau gouvernement.

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Par Justine Spiegel, envoyée spéciale à N’Djamena

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