La Tunisie sous le choc après l’assassinat de l’opposant Mohamed Brahmi
Mohamed Brahmi, député et chef du parti d’opposition Mouvement populaire, a été assassiné par balles jeudi 25 juillet devant son domicile à Tunis. Six mois après le meurtre de Chokri Belaïd, la Tunisie est à nouveau secouée par un assassinat politique.
L’Histoire se répète en Tunisie. Six mois après le meurtre de Chokri Belaïd, le pays est à nouveau secoué par un assassinat politique. Jeudi, Mohamed Brahmi, député à l’Assemblée nationale consituante (ANC) et chef du parti d’opposition Mouvement populaire, a été abattu par balles devant son domicile à Tunis.
« Mohamed Brahmi, coordinateur général du Mouvement populaire et membre de l’Assemblée nationale constituante (ANC), a été assassiné par balles devant son domicile dans la région de l’Ariana », ont indiqué la télévision nationale Watanya et l’agence officielle TAP. « Allah Akbar (Dieu est grand), Mohamed Brahmi a été tué, son corps a été criblé de balles devant son épouse et ses enfants », a déclaré, en pleurs, à la radio, Mohsen Nabti, membre du bureau politique du Mouvement populaire, une petite formation de gauche.
La télévision Watanya a précisé que Mohamed Brahmi avait été abattu par onze balles tirées à bout portant par des inconnus. L’assassinat de Mohamed Brahmi est le deuxième depuis la révolution de 2011, après celui de l’opposant Chokri Belaïd, également tué par balles le 6 février dernier devant son domicile à Tunis. Le meurtre de ce dernier avait provoqué une grave crise politique dans le pays. L’auteur du crime a été identifié mais court toujours, tandis que les autorités viennent d’annoncer qu’elles détiennent les noms des commanditaires sans pour autant les rendre publics.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Le livre « Algérie juive » soulève une tempête dans le pays
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- Maroc-Algérie : que contiennent les archives sur la frontière promises par Macron ?
- En Algérie, le ministre Ali Aoun affaibli après l’arrestation de son fils pour cor...