Mairie de Paris : NKM sollicite le soutien des « Français issus d’Afrique »

Une rencontre entre Nathalie Kosciusko-Morizet et les « Français issus d’Afrique » a été organisée, lundi 7 octobre dans la soirée, dans un restaurant africain de la capitale française. L’occasion pour la candidate de l’UMP à la Mairie de Paris de rappeler son attachement à la diversité.

Nathalie Kosciusko-Morizet s’adresse aux « Français issus d’Afrique », le 7 octobre 2013 à Paris. © Trésor Kibangula/J.A.

Nathalie Kosciusko-Morizet s’adresse aux « Français issus d’Afrique », le 7 octobre 2013 à Paris. © Trésor Kibangula/J.A.

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Publié le 8 octobre 2013 Lecture : 3 minutes.

Une opération séduction, mais en interne. Le 7 octobre, autour de 21 heures, Nathalie Kosciusko-Morizet, sombrement habillée, débarque au Sawa, l’un des plus anciens restaurants africains de la capitale française. Le choix du lieu n’est pas anodin. La candidate de l’UMP à la Mairie de Paris rencontre la "communauté africaine". Une "première", s’empresse de préciser Rudy Kazi du "Pool communautés et réseaux" du parti, un des organisateurs de l’événement, soulignant que des rendez-vous avec les autres communautés – asiatiques notamment – doivent suivre dans les prochains jours.

"Ce que je partage avec les Français issus d’Afrique"

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Le message de NKM est clair : elle est "sensible aux problématiques de la communauté africaine" de France, et spécifiquement de celle de Paris. Et la salle, remplie de militants et sympathisants de l’UMP d’origine africaine, est bien acquise à sa démarche. "Nous sommes venus échanger avec notre candidate et nous croyons fermement à sa victoire en 2014", affirme une "volontaire" de la campagne de la députée de l’Essone (4e circonscription). Car "Paris mérite quelqu’un de caractère (…) et souhaitant intégrer la diversité de la capitale", ajoute une autre militante.

NKM dit d’ailleurs qu’elle se sent "proche" de la communauté africaine. "Aujourd’hui, je me bats pour la mairie de Paris. Je suis passée par une primaire ouverte pour permettre aux Parisiens eux-mêmes de me choisir comme candidate pour l’alternance, explique-t-elle à Jeune Afrique. Je n’ai pas cherché à hériter ou à conserver le pouvoir, comme la candidate de gauche [Anne Hidalgo du Parti socialiste, NDLR]", affirme-t-elle, assurant que "c’est quelque chose qu'[elle] peut partager avec les Français issus d’Afrique parce qu’eux aussi savent, dans leur vie de tous les jours, que ce qu’on gagne soi-même a plus de valeur que ce que l’on vous donne".

>> Lire aussi : France : NKM n’en fait qu’à sa tête.

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Réseau Stirn pour NKM

Était également présent à la rencontre Olivier Stirn, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy au sujet de l’Union pour la Méditerranée, aujourd’hui à la tête du Conseil national des Français pour la diversité. Un regroupement d’associations au sein de l’UMP et un réseau bien entretenu depuis 2011 par l’ancien ministre du Tourisme qui est appelé à apporter son soutien à NKM. Parce qu’"elle apprécie la diversité", martèle Olivier Stirn.

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Saisissant la balle au bond, les membres du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN), présents dans la salle, ont tenu à remettre en main propre leur "Convention pour l’égalité politique" à la candidate. Il s’agit d’une série de propositions destinées à "lutter contre les inégalités et les discriminations d’une part, et de l’autre, favoriser l’intégration des citoyens français quelle que soit leur origine". Une invitation a été également lancée à NKM pour qu’elle tienne compte de la diversité dans la constitution des listes pour les municipales à venir.

Je suis attachée à l’idée selon laquelle le vote va avec la nationalité.

Nathalie Kosciusko-Morizet , candidate UMP à la Mairie de Paris

Directe, NKM a relevé qu’il y avait dans la "Convention du Cran" des "choses sur lesquelles [elle] n’était pas d’accord", notamment la question du droit de vote des résidents non communautaires aux élections locales. "Je suis très attachée à l’idée selon laquelle le vote va avec la nationalité", a souligné la candidate. Elle a néanmoins rassuré qu’elle "[adhérait] parfaitement à l’émergence politique des personnalités issues de la diversité", rappelant qu’en 2008, lorsqu’elle était élue maire de Longjumeau, un de ses adjoints était d’origine béninoise.

Ambiance africaine oblige, la rencontre s’est clôturée autour de brochettes et de bananes plantains. Plateau à la main, NKM elle-même a traversé la salle pour servir ses invités. Un geste fort apprécié par ses nombreux admirateurs.

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Par Trésor Kibangula

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