Nigeria : en sept mois, Boko Haram a tué plus de 1 200 personnes

Depuis l’instauration de l’état d’urgence dans le nord-est du Nigeria au mois de mai, les attaques du groupe islamiste Boko Haram ont fait plus de 1 200 morts. C’est ce que révèle un rapport publié, lundi, par le Bureau local de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (Ocha).

Capture d’écran datée du 12 décembre 2013 d’un homme armé se déclarant le chef de Boko Haram. © AFP

Capture d’écran datée du 12 décembre 2013 d’un homme armé se déclarant le chef de Boko Haram. © AFP

Publié le 16 décembre 2013 Lecture : 1 minute.

Près de 175 personnes meurent en moyenne chaque mois dans le nord-est du Nigeria. C’est le principal enseignement du rapport rendu public le 16 décembre par le Bureau local de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) qui pointe du doigt le groupe islamiste Boko Haram.

Au total, "1 224 personnes ont été tuées dans des attaques liées à Boko Haram depuis mai dans les trois États d’Adamawa, Borno et Yobe", affirme l’OCHA.

la suite après cette publicité

>> Lire aussi : Boko haram, la sale guerre du Nigeria

48 attaques repertoriées

Ce bilan comptabilise les victimes civiles et militaires ainsi que les insurgés morts lors de 48 attaques de Boko Haram répertoriées. En revanche, "il ne tient pas compte des victimes des opérations menées par l’armée contre Boko Haram", a précisé la porte-parole d’Ocha, Choice Okoro.

L’armée nigériane a souvent été accusée de minimiser le bilan des pertes civiles, lors d’attaques du groupe islamiste.

la suite après cette publicité

Le bilan de l’ONU est le premier décompte de victimes indépendant à être publié depuis le début de l’état d’urgence instauré le 14 mai dans le but de mettre fin à l’insurrection islamiste lancée depuis 2009 dans le nord-est du pays.

(Avec AFP)

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

L’assaut donné à Baga, en avril, illustre la violence des méthodes gouvernementales. © AFP

Boko Haram : la sale guerre du Nigeria

Contenus partenaires