Caricatures de Mahomet sur Facebook : le Tunisien Jabeur Mejri gracié mais pas encore libre

Le président tunisien Moncef Marzouki a gracié Jabeur Mejri, condamné en 2012 pour avoir diffusé des cricatures du Prophète sur Facebook. Mais la libération immédiate de ce dernier n’est pas acquise pour autant.

Jabeur Mejri. © DR

Jabeur Mejri. © DR

Publié le 19 février 2014 Lecture : 1 minute.

Jabeur Mejri a été gracié mercredi par la présidence tunisienne. "Le président a signé la grâce de Jabeur Mejri (…) en ce qui concerne l’affaire principale", a affirmé Adnene Manser à la radio privée Shems FM. "On a été surpris par l’existence d’une autre affaire pénale", a-t-il cependant ajouté sans plus de précisions.

En d’autres termes, la libération du jeune Tunisien, emprisonné depuis 2012 pour avoir diffusé sur Facebook des caricatures du prophète Mahomet, reste incertaine, même si la présidence de la République a précisé sur sa page officielle Facebook qu’il s’agissait d’une grâce spéciale.

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Jeune chômeur de Mahdia (150 km au sud de Tunis), Jabeur Mejri purge depuis mars 2012 une peine de sept ans et demi de prison pour avoir diffusé des textes et dessins considérés comme insultants pour l’islam. Le code pénal ne réprimant pas le blasphème, il a été condamné surtout pour "trouble à l’ordre public".

(Avec AFP)

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