Angelina Jolie préside à Londres un sommet historique sur les viols en temps de guerre

Un sommet sur les violences sexuelles et l’utilisation du viol comme « arme de guerre » pendant les conflits se tient à Londres du 10 au 13 juin.

Angelina Jolie et William Hague lors du sommet, le 10 juin. © Reuters

Angelina Jolie et William Hague lors du sommet, le 10 juin. © Reuters

Publié le 11 juin 2014 Lecture : 1 minute.

Réunissant des délégations de plus de cent pays, le sommet a été ouvert le 10 juin par l’actrice américaine Angelina Jolie et le chef de la diplomatie britannique William Hague. Cet événement d’une ampleur sans précédent, de nombreux ministres des Affaires étrangères étant présents, ainsi que des organisations non gouvernementales, des religieux, des experts militaires et juridiques, des associations humanitaires et des membres de la société civile.

Le ministre britannique et la star d’Hollywood, ambassadrice de bonne volonté du Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), présideront le sommet jusqu’à sa clôture, vendredi 13 juin. Outre les échanges officiels, l’événement propose un programme ouvert au public avec des ateliers, des conférences, des expositions et du cinéma muet pour sensibiliser à un phénomène souvent couvert par le fracas des armes. Angelina Jolie et William Hague recevront en outre vendredi le secrétaire d’Etat américain John Kerry, qui a fait de cette cause un "combat personnel".

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Chiffres alarmants

Selon les Nations unies, 36 femmes et filles sont violées chaque jour en RDC. Depuis 1998, les estimations portent à plus de 200 000 le nombre de femmes dans ce pays ayant souffert de violences sexuelles. Au cours du génocide au Rwanda en 1994, entre 250 000 et 500 000 femmes auraient été violées. En Sierra Leonne, les chiffres font un bilan de plus de 60 000 victimes.

En Égypte, le président récemment élu Abdel Fattah al-Sissi entend lui aussi punir le harcèlement sexuel. L’ex-chef de l’armée a demandé au ministère de l’Intérieur de faire appliquer une loi adoptée la semaine passée qui punit le harcèlement sexuel d’une peine de prison d’au moins six mois ou d’une amende d’un montant minimum de 3 000 livres égyptiennes (environ 300 euros). Cet ordre intervient alors que sept hommes soupçonnés d’avoir agressé des femmes au Caire ont été arrêtés dimanche.

(Avec AFP)

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