Football : après cette Coupe du monde, « le Nigeria a un avenir interessant »

Le Nigeria, éliminé lundi par la France en huitièmes de finale de la Coupe du monde (0-2), a alterné le bon et le moins bon lors de son passage au Brésil. Philippe Troussier, l’ancien sélectionneur des Super Eagles (1997), revient pour « Jeune Afrique » sur le parcours des Nigérians, qui devront peut-être faire sans Stephen Keshi.  

Le Nigeria, une valeur sûre du football africain. © AFP

Le Nigeria, une valeur sûre du football africain. © AFP

Alexis Billebault

Publié le 2 juillet 2014 Lecture : 1 minute.

Cela pourrait laisser un grand vide. Stephen Keshi, dit le "Big Boss"pourrait partir (Afrique du Sud ?), – ce qu’il dément pour le moment  – puisqu’à ce jour, le Nigeria n’a pas proposé de nouveau contrat à  l’ancien défenseur d’Anderlecht qui lui a offert en 2013 un troisième titre continental après dix-neuf ans d’attente.

Mais la sélection anglophone va aussi repartir en campagnes qualificatives pour la CAN 2015 avec quelques garanties, avec ou sans lui. "Le Nigeria est sorti la tête haute de cette Coupe du monde. Il a montré des choses intéressantes, contre la France et la Bosnie-Herzégovine (1-0) au premier tour. Il faut lui rendre hommage", résume Philippe Troussier.

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>> Lire aussi : la France élimine le Nigeria et se qualifie pour les quarts de finale

"Enyeama, le meilleur de son équipe"

Le nouvel entraîneur du CS Sfax (Tunisie) a observé au Brésil une équipe nigériane où toutes les individualités n’ont pas évolué au même niveau. "Même s’il a commis une erreur sur le premier but de la France, le gardien Vincent Enyeama a rapporté des points à son pays et fût à mon avis le meilleur joueur du Nigeria. J’ai aussi apprécié la performance d’Onazi au milieu et des trois attaquants, notamment Musa, qui a montré ses qualités de buteur, Emenike, très puissant, et Odemwingie, qui a apporté beaucoup de vivacité."

En revanche, Philippe Troussier n’a pas été vraiment convaincu par la Coupe du monde de John Obi Mikel, la "star" nigériane. "Il a été assez irrégulier. Contre la France, il n’a pas été transcendant, alors qu’on attendait plus de lui."

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Ni par celle de Joseph Yobo, le capitaine, qui a mis un terme à sa carrière internationale. "Il a semblé souvent en difficulté." Mais le "sorcier blanc" n’est pas vraiment tracassé par l’avenir d’un Nigeria huitième de finaliste de la Coupe du monde et valeur sûre du continent africain. "C’est une équipe jeune, qui a gagné en expérience. Elle a un avenir intéressant et aura de quoi défendre son titre au Maroc."

 

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